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 « Le problème le plus important de toute la pensée humaine : Saisir l'être humain en tant qu'individualité libre, fondée en elle-même »
Vérité et Science, Rudolf Steiner

   

Citation
  • "Il n'est pas fait appel à une foi en l'autorité. C'est en quelque sorte l'attitude fondamentale dont devrait être pénétré celui qui accueille le spirituel."
    Christiana (Oslo), 17 juin 1910 - GA121

    Rudolf Steiner
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«One Health» - «One World» - «One World Government»

 

Weleda One Health

Image du rapport d'activité Weleda 2021
Lien : https://wtg-99.com/weleda-2021


Ci-dessous, nous publions tous les articles de la "lettre circulaire" (Rundbrief) intitulée[i] 
«Ce qui se passe d’autre dans notre Société !» - Édition n° 46 / 11 Octobre 2022

Éditeur responsable : Thomas Heck
Traduction privée par Benoît DUSOLLIER - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
La lettre circulaire est téléchargeable en langue française ou allemande au format PDF via cette page: http://wtg-99.com/newsletter-archiv/
Il est bien sûr de même pour toutes les autres lettres circulaires.


NDLR : Dans les notes, la mention "S." signifie "Seite" en allemand, c'est-à-dire "page" en Français. Le numéro de page au sein de l'oeuvre de Rudolf Steiner auquel renvoit la mention "S.", concerne l'édition en langue allemande (et pas les ouvrages édités en français. Qu'on se le dise). 



La fin de l'individualisme éthique ?

Écrit par : Thomas Heck

L'évolution vers des institutions de plus en plus supranationales, auxquelles on confie de plus en plus de tâches qui relèvent en fait de la souveraineté des États indépendants, est évidente. Cette évolution est justifiée par le fait que les multiples problèmes humains, sociaux et écologiques existants ne peuvent être résolus que sur une base globale. C'est ainsi qu'au fil des décennies s'est créé un immense réseau mondial opaque d'organisations, d'instituts, de fondations, de think tanks, d'ONG, etc. qui exercent une influence croissante sur les événements mondiaux - sans légitimation ni contrôle démocratique. Ces réseaux constituent une base parfaite pour un nouvel ordre mondial, un gouvernement mondial. Le fait que l'on aspire à une telle évolution n'est pas seulement évident, il a également été exprimé à maintes reprises («New Worldorder and World Government», voir ci-dessous). Cela ne peut plus être discrédité en tant que théorie du complot. Les institutions les plus connues dans ce contexte sont l'UE, l'OMS, le Fonds Monétaire International, la Banque Mondiale, l'ONU et ses nombreuses filiales, l'OTAN et bien d'autres. Ainsi, nous nous trouvons aujourd'hui dans le monde entier dans un processus au terme duquel les rapports faussement démocratiques seront abolis et remplacés par l'aristocratisation dont Rudolf Steiner parlait déjà en 1905, comme nous l'avons déjà expliqué dans la lettre circulaire 43. Lui aussi indiquait qu'une domination mondiale était visée[1].

«L'Europe doit être aménagée de telle sorte que la monarchie commerciale-universelle puisse être fondée. Cette division de l'Europe, qui en résulte, est bien adaptée à l'établissement de la domination mondiale commerciale. Pour fonder la domination mondiale commerciale, il n'est pas nécessaire de viser directement les territoires. En effet, si l'on veut fonder une domination mondiale commerciale et industrielle, il faut d'abord diviser en deux le domaine principal dont il s'agit. Nous avons donc affaire à une division du monde en deux, et il s'agit de faire en sorte que cette division du monde soit réalisée de telle sorte que l’on puisse dire au monde : Nous voulons la paix et nous ne sommes que pour la paix»[2]

Ce réseau comprend également «One Health», un concept «holistique» visant à améliorer la santé des hommes, des animaux et des plantes, et de l'écosystème de manière globale et durable. Le lien avec ce réseau devient évident si l'on se rappelle par quelles organisations ce concept est porté (voir «One Health» ci-dessous). L'Organisation mondiale de la santé figure en tête de liste et il convient de noter au passage que ces organisations participantes figurent à plusieurs reprises sur la liste des donateurs de la Bill and Melinda Gates Foundation (BMGF)[3].

L'idée de base consistant à mettre sur un pied d'égalité la santé de l'homme, de l'animal et de l'écosystème peut sembler plausible à première vue, mais du point de vue anthroposophique, il s'agit d'une approche discutable, car la santé et la maladie ont une toute autre signification pour le développement individuel de l'homme que la santé pour les animaux, les plantes et l'environnement. Cette assimilation dans le concept «One Health» correspond tout à fait aux objectifs poursuivis par le «Great Reset» prôné par le World Economic Forum (WEF). Selon ce projet, l'individu devra se soumettre à ce qui sera considéré comme raisonnable et juste selon les sciences naturelles d'orientation matérialiste généralement en vigueur. Ainsi, ces organisations visent manifestement des conditions qui correspondent à la troisième époque culturelle post-atlantéenne :

«Au début des états de culture, l'humanité aspire à la création d'associations sociales ; l'intérêt de l'individu est dans un premier temps sacrifié à l'intérêt de ces associations ; le développement ultérieur conduit à la libération de l'individu de l'intérêt des associations et au libre développement des besoins et des forces de l'individu»[ii] [4].

Les aspirations actuelles de ces organisations supranationales reviennent à une renaissance de l'impératif kantien : «Agis de telle sorte que les principes de ton action puissent s'appliquer à tous les hommes». La conséquence de cela : «Cette phrase est la mort de toutes les motivations individuelles de l'action. Ce n'est pas la manière dont tous les hommes agiraient qui peut être déterminante pour moi, mais ce qui doit être fait pour moi dans le cas individuel»[5]

Pour protéger l'anthroposophie ?

Pour se protéger des attaques contre l'anthroposophie, les dirigeants de nos institutions propagent, recherchent et concluent de plus en plus de relations et d'alliances avec des mouvements non anthroposophiques. Cela a été exprimé à plusieurs reprises, notamment lors de l'assemblée générale de cette année[iii].

«Lors des présentations exemplaires de l'École libre de sciences humaines, Peter Selg a parlé du travail de la Section générale d'anthroposophie. Ce faisant, il a recommandé, en se référant à Martin Buber, de relier l'anthroposophie à des courants et des personnalités qui lui sont proches. Cela la protégerait, car le philosophe juif, par exemple, ne serait pas pris pour cible»[6].

«Il se trouve que cette année, Weleda et Wala vont devoir supprimer une grande partie de leurs médicaments prêts à l'emploi ; nous subissons des pertes douloureuses, nous vivons une grande critique, mais nous assistons aussi à un regain d'intérêt et d'enthousiasme pour les possibilités offertes par notre médecine, en accord avec un nouveau mouvement pour la 'santé planétaire' et 'One Health' [...]». Georg Soldner lors de l'AG 2022[7].

Nous avons déjà évoqué les dons de 3 x 65 000 $ à l'OMS pour le développement commun de stands de formation[8]. Mais il existe aussi, ou du moins a existé, des intentions plus larges :

«Reconnaissance de l'OMS souhaitée.

Des représentants de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) se sont réunis à la fin de l'année dernière [2018] à l'hôpital communautaire Havelhöhe de Berlin pour une conférence de trois jours. Il s'agissait de la procédure de reconnaissance de la médecine anthroposophique en tant que système médical intégratif de l'OMS. Cette année, il s'agira de poursuivre l'harmonisation des différents cursus de formation anthroposophiques avec les exigences de l'OMS. L'objectif est d'obtenir, si possible en 2020, la reconnaissance de la médecine anthroposophique par l'OMS en tant que système médical intégratif»[9]

Au lieu de l'anthroposophie ou de la médecine anthroposophique, le rapport annuel 2021 a mis l'accent sur le Weleda-«One Health» - à côté de la certification B Corp avec un arrière-plan similaire. (Voir illustration tout en haut de cet article. Nous reviendrons plus en détail sur le rapport annuel dans un prochain numéro).

En fin de compte, il est permis de se demander si les stratégies identifiables de protection de l'anthroposophie et des institutions anthroposophiques sont judicieuses et réelles, sans parler de la question de savoir si cette démarche est vraiment soutenue par les membres. Mais une protection efficace peut-elle être obtenue de cette manière ? La substance anthroposophique n'est-elle pas reniée si l'on s'associe à des mouvements qui se basent sur les paradigmes d'une science de la nature à l'esprit matérialiste ? Cette démarche est-elle comparable à celle que Rudolf Steiner avait qualifiée de «mensongère» lors de la conférence de Noël?[10]

«Il faut d'abord montrer aux gens la pratique des remèdes, il faut leur montrer que ce sont des remèdes corrects, alors les gens les achèteront. Ensuite, ils apprendront plus tard que c'est l'anthroposophie qui se cache derrière, et ils pourront alors accéder à l'anthroposophie. - Nous devons avoir le courage de trouver une telle démarche mensongère. Ce n'est que lorsque nous aurons le courage de trouver une telle démarche mensongère, lorsque nous la détesterons intérieurement, que l'anthroposophie trouvera son chemin à travers le monde. Et à cet égard, la recherche de la vérité sera justement ce qui sera défendu ici à l'avenir par Dornach, sans fanatisme, mais avec un amour honnête et droit de la vérité».

Chacun peut en juger par lui-même.

En cliquant ici, vous trouverez ci-dessous des explications sur le contexte de «One Health» de Kirsten Juel et Roland Tüscher, les éditeurs de la revue "KERNPUNKTE", dans laquelle cet article a été publié pour la première fois (numéro 7/2022)[11]. Pour plus d'informations, nous vous renvoyons aux explications publiées sur le site Internet de Lorenzo Ravagli : «One Health - une vision totalitaire»[12]. «A qui sert One Health»[13] et «One Health, un cheval de Troie»[14].

Thomas Heck

Gouvernement mondial et «Nouvel Ordre Mondial»

Compilé par : Thomas Heck

«Nous sommes au bord d'une transformation mondiale. Tout ce dont nous avons besoin, c'est d'une bonne crise généralisée et les nations accepteront le Nouvel Ordre Mondial». (David Rockefeller)[15].

Dans le contexte de la crise Corona, Gordon Brown, récent ancien Premier ministre d'Angleterre, a demandé aux dirigeants du monde de créer une «forme temporaire de gouvernement mondial» pour gérer les doubles crises médicales et économiques causées par la pandémie Covid-19[16] (ce n'est pas une nouvelle demande, le 22 septembre 2019, le Spiegel avait déjà rapporté : «Brown veut faire du G20 un gouvernement mondial»[17]). Mais le Spiegel lui-même, le 19. Mars 2020 a eu l'idée suivante : «Si le changement climatique et les tragédies migratoires de ces dernières années ne l'ont pas encore prouvé – le Covid-19 nous le prouve maintenant de jour en jour : des crises comme celle-ci nécessiteraient une sorte de gouvernement mondial - aussi provisoire et imparfait soit-il sous la pression des événements qui se précipitent»[18]Et en 2012, sur la plateforme «Scientific American» : «Un gouvernement mondial efficace est nécessaire pour éviter la catastrophe climatique»[19].

Winston Churchill - le 14 mai 1947 :
«Nous ne prétendons évidemment pas qu'une Europe unie sera la solution ultime et complète de tous les problèmes relatifs aux relations internationales. La création d'un ordre mondial contraignant et tout-puissant est l'objectif final que nous devons poursuivre. A moins qu'un super-gouvernement mondial efficace ne soit mis en place et rapidement opérationnel, les perspectives de paix et de progrès humain sont sombres et douteuses.
Il ne faut toutefois pas se faire d'illusions sur le problème principal. Sans une Europe unie, il n'y aura pas de perspective sûre d'un gouvernement mondial. C'est l'étape urgente et indispensable à la réalisation de cet idéal»[20].

Le 6 mars 1992, «Die Zeit» a publié un article sur George Bush senior :
«Le nouvel ordre mondial, bientôt appelé «Nouvel Ordre Mondial» avec des lettres majuscules, a été le thème de Bush dès le début de la crise du Koweït. Le 1er octobre 1990, il l'a assimilé devant les Nations unies à «une longue ère de paix», à «des frontières ouvertes, un commerce ouvert et une pensée ouverte», à un «nouveau partenariat des peuples». Le 29 janvier 1991, dans son message sur l'état de l'Union, le président a renchéri : « Le monde peut saisir cette occasion pour réaliser la vieille promesse d'un nouvel ordre mondial, dans lequel la brutalité ne paie pas et où l'agressivité rencontre la résistance collective...».

«Seul un gouvernement mondial sauvera notre civilisation», titre du «Welt am Sonntag», 2 déc. 2001[21].

 

Eugénisme, eugénisme[iv], dysgénisme

L'eugénisme (du grec ancien : 'bon' et 'sexe') ou l'eugénisme, en allemand aussi : la doctrine de la santé héréditaire, à l'époque du national-socialisme ou en Allemagne le plus souvent synonyme d'hygiène raciale, désigne l'application de concepts théoriques ou de la génétique à une population, des connaissances de la génétique humaine à la politique de population et de la santé ou au pool génétique d'une population, dans le but d'augmenter la part des caractères héréditaires évalués positivement (eugénisme positif) et de diminuer celle des caractères héréditaires évalués négativement (eugénisme négatif).

Par conséquent, la dysgénie est «l'étude de l'accumulation et de la propagation de gènes et de caractéristiques déficients dans une population, une race ou une espèce». 

(D'après Wikipedia) {en langue allemande}

 

«One Health»

Écrit par : Roland Tüscher, Kirsten Juel

Des débuts de l'eugénisme à la désindividualisation de la santé

Le concept «One Health» apparaît pour la première fois en tant qu'initiative coordonnée en 2004, lors de la conférence «One World - One Health»[22], avec les «principes de Manhattan»[23].

«Ces principes soulignent les liens entre l'homme, l'animal et l'environnement, l'importance de ces liens pour la compréhension de la dynamique des maladies et l'importance des approches interdisciplinaires pour la prévention, l'éducation, les investissements et le développement de politiques»[24].

L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont accueilli favorablement en 2021 la nouvelle définition opérationnelle de One Health, élaborée par leur comité consultatif, le One Health High Level Expert Panel (OHHLEP), et soutiennent son développement. L'objectif est de mettre en place des mesures de santé publique aux niveaux mondial, régional et national[25].

Le concept One Health suit une vision de l'homme purement conditionnée par la loi naturelle: une éthique individuelle autonome n'entre pas en ligne de compte, en particulier pour les questions de santé, car l'autonomie individuelle est perçue comme une déviation de la norme de la loi naturelle. La santé souhaitée pour l'ensemble de la planète ne peut pas être influencée par le développement individuel de la santé autonome, car une telle évolution se situe en dehors de la conception One Health. L'individu est dès lors considéré comme un spécimen unique du genre 'humain' qui s'écarte plus ou moins de la norme et doit s'inscrire dans un processus d'action normative pour la santé de la planète.

Au commencement, il y eut l'eugénisme

La conférence «One World - One Health» (Un Monde, Une Santé) a été organisée en 2004 par l'organisation de protection des animaux Wildlife Conservation Society»[26] (WCS) à la «Rockefeller University» de New York. La WCS (Société pour la protection des animaux sauvages) a été dirigée à ses débuts par Henry Fairfield Osborn[27], cofondateur de l'«American Eugenics Society», et Madison Grant, un eugéniste très populaire. Une autre organisation de protection de la faune sauvage est encore mieux connue et peut également être attribuée à des origines eugénistes : le WWF, le «World Wildlife Fund», rebaptisé plus tard «World-Wide Fund for Nature», cofondé[28] par Sir Julian Sorrel Huxley, l'un des présidents de la «Eugenics Society of Britain»[29].

La protection des animaux est en effet une bonne chose en soi. Mais pourquoi les mêmes personnes fondent-elles et président-elles en même temps, d'une part, les plus importantes sociétés eugéniques du monde et, d'autre part, les plus grandes organisations de protection des animaux comme la WCS et le WWF ? Et pourquoi l'approche One Health est-elle issue de la WCS ? Quel est le rapport entre la protection des animaux et l'eugénisme ? La question est mystérieuse et il existe pour ces cas, comme pour toutes les questions importantes, une explication 'pratique' qui convient toujours : Le hasard ! Ou bien l'eugéniste Huxley a-t-il subi une transformation après les ravages de la sélection raciale du troisième Reich, ce qui l'a fait passer de l'eugénisme à la protection des animaux ? Mais alors, pourquoi J. Huxley a-t-il continué à diriger la Société eugénique britannique après la création du WWF?[30] La question d'un lien entre protection des animaux et eugénisme reste donc ouverte. Le dénominateur commun réside-t-il dans une certaine conception de la santé et du bien-être des animaux et des hommes, liée à l'eugénisme ?

En effet, Huxley ne s'inquiétait pas seulement des animaux dans le monde, mais de la santé de l'espèce humaine en tant que telle :

«A l'heure actuelle, il est probable que l'effet indirect de la civilisation est plutôt dysgénétique [dégénérescence génétique] qu'eugénique ; et dans tous les cas, il semble probable que le poids de la stupidité génétique, de la faiblesse physique, de l'instabilité mentale et de la susceptibilité aux maladies, déjà présents dans l'espèce humaine, constituent un fardeau trop lourd pour qu'un véritable progrès puisse être réalisé».

Les effets accidentels et «indirects» de la civilisation représentent - selon Huxley - un poids trop important pour la santé globale. Selon cette pensée, l'action de la civilisation doit être dirigée dans la «bonne» direction. Mais comment parvenir à une santé humaine optimale dans ce sens ?

Julian Huxley - également cofondateur de l'UNESCO[31] en 1946 et du WWF en 1961, comme nous l'avons déjà mentionné - a écrit à la suite de la citation ci-dessus dans «UNESCO : son but et sa philosophie» :

«Bien qu'il soit vrai qu'une politique eugénique radicale sera politiquement et psychologiquement impossible dans un avenir proche, il est important que l'UNESCO veille à ce que la problématique eugénique soit étudiée avec le plus grand soin et que le public soit informé des questions en jeu, afin que beaucoup de choses impensables aujourd'hui deviennent au moins concevables»[32].

L'ambition globale d'agir sur la civilisation est indéniable : «One» Health – «One» World est le titre de l'une, «World» Wildlife est le titre de l'autre, tandis que l'UNESCO elle-même s'associe aux deux en tant qu'organisation mondiale, avec le très grand objectif : le gouvernement unique du monde, selon Huxley :

«Les valeurs de l'UNESCO sont claires. Cependant, elle ne pourra jamais remplir pleinement la mission qui lui a été confiée de promouvoir la paix et la sécurité avec les seuls portefeuilles qui lui ont été attribués - éducation, science et culture. Elle doit - comme seul moyen sûr d'éviter la guerre - rechercher une forme quelconque d'unité politique mondiale, que ce soit par le biais d'un Gouvernement Mondial unique[33] ou d'une autre manière. Dans son programme d'éducation, elle peut mettre l'accent sur la nécessité ultime d'une unité politique mondiale et habituer ainsi tous les peuples à l'idée de la nécessité de transférer intégralement la souveraineté des nations individuelles à une organisation mondiale»[34].

L'exigence est autoritaire et globale, Huxley mise sur la propagande pour promouvoir l'acceptation générale de l'inacceptable par l'accoutumance au moyen de programmes d'éducation et par la répétition constante de récits bien précis. Il va de soi qu'un gouvernement mondial unique ne peut pas fonctionner tant qu'il existe des gouvernements individuels souverains, c'est pourquoi Huxley souligne sans ambiguïté qu'il faut résoudre le problème en contournant les États-nations et il élargit le cercle des problèmes comme suit :

«Un animal terrestre dix fois plus lourd qu'un éléphant serait biologiquement extrêmement inefficace, de même qu'un comité de deux cents membres serait socialement extrêmement inefficace. De manière comparable, il existe une taille optimale de la densité de population humaine et de la population totale dans le monde»[35]

Huxley voit donc d'autres problèmes qui lui semblent ne pouvoir être résolus que globalement et qui nécessitent une autorité planétaire : trop de gens. Il entre dans les détails :

«Il est possible d'utiliser de nouvelles méthodes agricoles d'une manière qui, à long terme, est techniquement désastreuse pour l'agriculture elle-même : Elles conduisent à l'épuisement des sols ou à l'érosion, mais il est également possible de le faire d'une manière qui est techniquement bonne, mais socialement mauvaise, en provoquant une surpopulation, [...]» (S. 28) (page 28)

Puis il met sur le même plan la protection de la faune et le contrôle de la population :

«Mais si l'UNESCO veut mener une véritable politique sociale, elle ne doit pas se limiter à [...] des études générales, mais doit aussi se pencher sur des problèmes particuliers qui assaillent le monde moderne. A titre d'illustration, je ne citerai ici que la population, la conservation du gibier et la sémantique. La reconnaissance de l'idée d'une taille optimale de la population (par rapport aux conditions technologiques et sociales, bien sûr) est un premier pas indispensable vers un contrôle planifié de la population, nécessaire si l'on ne veut pas que l'aveugle instinct de reproduction de l'homme réduise à néant ses idéaux et ses projets d'amélioration matérielle et spirituelle. La reconnaissance du fait que la vie sauvage du monde est irremplaçable, mais qu'elle est rapidement détruite, est nécessaire pour reconnaître à temps qu'il faut réserver des zones où, dans l'intérêt de l'humanité entière, l'expansion de l'homme doit passer en deuxième position après la conservation (Conservation) d'autres espèces». (S.45) (page 45)

C'est ainsi que Huxley a formulé à ses débuts l'interdépendance globale de l'animal et de l'homme dans le cadre d'un concept de «progrès» humain visant à garantir des «idéaux et des plans d'amélioration matérielle et spirituelle». Ceci en accord direct avec le WWF qui, d'une part, crée des parcs sauvages et des zones de protection de la nature, mais qui, d'autre part, en expulse régulièrement, directement ou indirectement, des populations locales. Le WWF a été critiqué à juste titre pour cela[36].

Nous avons ici, en plus de sa justification de la nécessité de l'eugénisme, du contrôle de la population, de l'UNESCO en tant que donneur de récit et d'un gouvernement mondial «unique» : la protection mondiale des animaux, en particulier face à l'expansion de l'homme par le contrôle planifié de la croissance démographique. Les sociétés de protection des animaux et d'eugénisme n'ont donc pas été créées main dans la main par hasard, mais servent le même objectif: la protection de la nature contre les hommes.

One-Health est un tel récit huxleyen qui remplit les conditions susmentionnées: il contient une exigence globale, a une orientation supranationale et se concentre sur l'interdépendance de tous les organismes et de toutes les conditions environnementales en ce qui concerne la santé : le récit One-Health fait apparaître comme nécessaire et inéluctable une action globale et, par conséquent, le retrait de la souveraineté régionale. Ce récit favorise l’«accoutumance» huxleyenne à une conception de la santé mondiale et inter-espèces, les deux ne pouvant être résolus que par une action uniforme sur l'ensemble du globe. Le WWF et One-Health véhiculent-ils donc des récits cachés pour l'établissement d'un ordre mondial eugénique ? Cette idée est si simple que tout s'oppose d'abord à ce qu'on y pense. 

WWF

L'individu - produit des lois générales de la nature ou se créant lui-même?

L'approche One Health se concentre sur les effets pathogènes entre l'homme, l'animal et l'environnement et les constate. Une différence décisive entre l'homme et l'animal est celle entre l'espèce et l'individualité.

L'eugénisme, ou dans sa forme actuelle le «transhumanisme» - un mot créé par le même Julian Huxley[37] -, ne veut pas permettre l'épanouissement sain de l'individu, mais «améliorer» l'espèce : l'ensemble du pool génétique et son organisation future par la reproduction naturelle et artificielle doivent être «optimisés».

Le concept «One Health» ne tient pas compte du fait que cette approche générique n'est que partiellement transposable à l'homme et à sa santé individuelle. Seule la personne humaine est mentionnée, là encore en tant que spécimen unique du genre. Le critère de santé qui distingue l'animal de l'individualité humaine est tout aussi absent que celui qui distingue les individualités les unes des autres de manière individuelle. Mais même ce que l'homme a en commun avec l'ensemble de son environnement, au-delà des animaux, n'englobe pas toute son essence. Il est d'une part un être de nature, et d'autre part une individualité qui se détermine elle-même.

Les déclarations et manifestes centraux sur le thème 'One-Health' - comme les suivants - laissent systématiquement de côté l'aspect de la santé individuelle :

- tout d'abord les «Principes de Manhattan» du 29 septembre 2004, issus à l'origine de la WCS[38]

- la publication dans le «Lancet» n° 383 «From public to planetary health : a manifesto» du 8 mars 2014[39]

- ainsi que le communiqué de presse commun du groupe de l'OMS : «Tripartite and UNEP support OHHLEP's definition of «One Health»-Joint Tripartite (FAO, OIE, WHO and UNEP Statement)» du 1er décembre 2021[40].

La «Déclaration de Canmore», dans sa «Déclaration de principes pour la santé planétaire» du 26 juin 2018[41]

«La santé est un état de complet bien-être physique, mental, social et environnemental, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie. La santé personnelle inclut la santé de la planète», 

et ne laisse planer aucun doute sur le fait que pour la «santé planétaire», l'individuel doit être subordonné au collectif :

«La recherche contemporaine soutient l'affirmation de Dunn[42] 27 selon laquelle l'autoritarisme individuel (et de groupe) fait obstacle à l'action collective qui, par ailleurs, promeut le bien-être à un niveau élevé sous la forme de mouvements basés sur les droits sociaux (mouvements citoyens, de genre, environnementaux, etc.)[43]».

Tout à fait dans l'esprit de Huxley et de 'One-Health', nous avons entendu, dans le cadre de la «pandémie» du Covid-19, cette revendication globale-collectiviste de Bill Gates : «nous allons finalement administrer le vaccin à 7 milliards de personnes»[44] et l'OMS a annoncé de son côté : Les «retardataires de vaccination» font partie - sans aucune distinction des faits de santé individuels - des 10 menaces les plus dangereuses pour la santé mondiale[45] : Comme c'est précisément ce scénario d'une conception de la santé universellement contraignante, à laquelle l'individu ne peut plus toucher, qui a été joué dans le monde entier et imposé juridiquement au niveau national dans la «Pandémie» de Corona, le point de vue est pertinent : en tant qu’«approche pour tous», il est exactement en ligne avec les eugénistes et les transhumanistes.

Ce qui pose problème, c'est le nouveau mode d'adhésion collective à un «bien», ce qui n'a rien d'une soumission et d'une érosion de l'individu - car qui n'est pas pour la nature et la protection des animaux ?

La déclaration met finalement l'accent sur ce que les déclarations mentionnées en premier lieu ne disent nulle part, mais qu'en même temps elles n'excluent ou ne relativisent nulle part de manière conséquente, mais qu'elles pratiquent uniquement et exclusivement le contraire. Il s'agit - par habitude huxleyenne - de ceci :

«un engagement personnel pour la création de nouvelles attitudes et de nouveaux comportements normatifs»[46].

Avec «One-Health» et "Planetary Health", nous nous trouvons au cœur des différences de conception de ce qu'est l'être humain : un être naturel pur, dépendant exclusivement de la loi naturelle pure, ou avec en plus une part essentielle d'autodétermination individuelle et de capacité éthique.

Roland Tüscher, Kirsten Juel

 


Le monde entier comme État unitaire

Citation extraite d’une conférence de : Rudolf Steiner

"L'ancien État unitaire [est] en tant que tel, quelle que soit sa constitution, sa structure, qu'il soit démocratie ou république ou monarchie ou n'importe quoi d'autre, s'il est État unitaire, s'il n'est pas divisé en trois, est le chemin vers l'incarnation ahrimanienne". (GA 191, S.213.).


Les entités angéliques retardataires de l’ancienne Égypte

Extrait de la conférence de Rudolf Steiner :
«La direction spirituelle de l'homme et de l'humanité» - GA 15, S.50ff.

«(…) De même que les entités qui n'avaient pas atteint leur niveau angélique sur l'ancienne lune ont eu plus tard la tâche d'intervenir à nouveau activement dans l'évolution de l'humanité pendant la période terrestre, de même les entités qui sont restées dans la culture égypto-chaldéenne en tant qu'entités dirigeantes ont aussi la tâche d'intervenir plus tard à nouveau dans la culture - en tant qu'entités attardées. Nous pourrons donc voir une époque culturelle plus tardive, dans laquelle il y aura certes des entités qui auront pris la direction de l'évolution normale, mais dans laquelle interviendront aussi, à côté d'elles, d'autres entités qui étaient restées en arrière auparavant, et notamment celles qui étaient restées en arrière pendant l'ancienne culture égyptienne. Cette période culturelle ainsi évoquée est la nôtre. Nous vivons à une époque où, à côté des dirigeants[v] normaux de l'humanité, interviennent encore des entités attardées de l'ancienne culture égyptienne et chaldéenne.

Il faut considérer l'évolution des faits et des êtres de telle manière que les processus dans le monde physique doivent être considérés comme des effets (révélations) dont les véritables causes se trouvent dans le monde spirituel. Dans l'ensemble, notre culture est caractérisée d'un côté par un mouvement ascendant vers la spiritualité (…). Ces guides normaux de notre évolution se révèlent dans tout ce qui, aujourd'hui, veut conduire l'homme vers le haut, dans ce que la théosophie nous transmet des grandes sagesses spirituelles. Mais les entités qui sont restées dans la culture égypto-chaldéenne interviennent aussi dans les tendances de notre culture ; elles se manifestent dans beaucoup de choses qui sont pensées et réalisées actuellement et dans un avenir proche. Elles se manifestent dans tout ce qui donne à notre culture son caractère matérialiste et sont souvent perceptibles même dans l'aspiration au spirituel. Nous assistons pour l'essentiel à une résurgence de la culture égyptienne à notre époque. (...) Elles [les entités arriérées] (...) peuvent à nouveau agir, parce que notre époque présente des similitudes avec l'époque égypto-chaldéenne. C'est ainsi que dans l'humanité actuelle, beaucoup de choses apparaissent comme une résurgence des anciennes forces égyptiennes, mais parmi elles, beaucoup de choses ressemblent aussi à une résurgence de ces forces qui agissaient alors spirituellement et qui réapparaissent maintenant sous une forme matérialiste.

(...) Il est explicable qu'avec le génie égyptien, un trait matérialiste apparaisse dans notre culture, car les Égyptiens avaient un fort matérialisme comme empreinte de leur spiritualité, qui s'exprimait par exemple dans le fait que l'on embaumait le corps physique des défunts, c'est-à-dire que l'on attachait une grande importance à la conservation du corps physique. (...) Ces mêmes forces, qui n'avaient pas trouvé leur aboutissement à l'époque, interviennent à nouveau à notre époque de manière transformée. (...) Dans notre science actuelle vivent les forces de l'ancien monde égyptien et chaldéen, qui étaient alors des forces de progrès, mais qui représentent maintenant des forces retardataires, et qu'il faut reconnaître si l'on veut apprécier correctement le caractère du présent. Ces forces nuiront à l'homme du présent s'il ne connaît pas leur signification ; il ne subira aucun dommage à cause d'elles, mais il les conduira à de bons objectifs s'il est conscient de leur action et se place ainsi dans le bon rapport avec elles. Ces forces doivent être exploitées, sinon on n'aurait pas les grandes conquêtes de la technique, de l'industrie et ainsi de suite dans le présent. Ce sont des forces qui appartiennent aux entités lucifériennes du niveau le plus bas. Si on ne les connaît pas correctement, on considère les impulsions matérialistes du présent comme les seules possibles, et on ne voit pas les autres forces qui mènent vers le spirituel. C'est pourquoi une reconnaissance claire de deux courants spirituels doit parler à notre époque

Rudolf Steiner

Notes

[1] Par exemple dans GA 181, 9 avril 1918; GA 174b, 21 mars 1921; GA 174, 15 janv. et 22 janv. 1917.

[2] GA 174, 1983, S.162.

[3] https://www.gatesfoundation.org/about/committed-grants

[4] GA 31, 1989, S.255.

[5] GA4, 1995, S.159.

[6] L'anthroposophie dans le monde" 5/22, rapport de l'assemblée générale par Wolfgang Held.

[7] Cité d'après "Ein Nachrichtenblatt", 14/2022.

[8] Ein Nachrichtenblatt", 14/2022 et "Merkurstab" 1/2022.

[9] "Anthrosana", édition printemps 2019

[10] GA 260, 1994, S.279.

[11] Internetseite: www.kernpunkte.com

[12] https://anthroblog.anthroweb.info/2022/one-health-eine-totalitaere-vision/

[13] https://anthroblog.anthroweb.info/2022/wem-dient-one-health/

[14] https://anthroblog.anthroweb.info/2022/one-health-als-trojanisches-pferd/

[15] En 1991, lors de la conférence Bilderberg à Baden-Baden.

[16] https://deutsche-stimme.de/unter-dem-deckmantel-der-corona-krise-zur-weltregierung/

[17] https://www.spiegel.de/politik/ausland/vorstoss-vor-gipfeltreffen-brown-will-aus-g20-weltregierung-machen-a-650429.html, et https://www.theguardian.com/politics/2020/mar/26/gordon-brown-calls-for-global-government-to-tackle-coronavirus

[18] https://www.spiegel.de/ausland/coronavirus-krise-wir-brauchen-eine-weltregierung-a-058a25cf-646a-466f-a969-7a40a517feb0

[19] Original en anglais : Un gouvernement mondial efficace sera nécessaire pour éviter une catastrophe climatique. https://blogs.scientificamerican.com/observations/effective-world-government-will-still-be-needed-to-stave-off-climate-catastrophe/

[20] Publié pour la première fois dans "Ein Nachrichtenblatt", n° 10/2017 (Non Traduit)

[21] https://www.welt.de/print-wams/article617627/Nur-eine-Weltregierung-rettet-unsere-Zivilisation.html

[22] http://www.oneworldonehealth.org/sept2004/owoh_sept04.html  

[23] https://oneworldonehealth.wcs.org/About-Us/Mission/The-Manhattan-Principles.aspx

[24] https://de.wikipedia.org/wiki/One_Health

[25] https://www.woah.org/en/tripartite-and-unep-support-ohhleps-definition-of-one-health/

[26] https://de.wikipedia.org/wiki/Wildlife_Conservation_Society

[27] https://en.wikipedia.org/wiki/Henry_Fairfield_Osborn

[28] Fondation, 11 septembre 1961 ; fondateurs : Julian Huxley, Peter Markham Scott, Yolanda Farr, Bernhard zur Lippe-Biesterfeld (Prince des Pays-Bas), Philip Mountbatten (Duke of Edinburgh), Edward Max Nicholson, Guy Mountfort, Godfrey A. Rockefeller, Luc Hoffmann. https://de.wikipedia.org/wiki/WWF

[29] Julian Huxley était le frère de l'auteur du 'Meilleur des mondes' Aldous Huxley. Leur père était Thomas Huxley, dont les élèves H.G. Wells, Lord Halford Mackinder, John Maynard Keynes et Lord Bertrand Russel étaient liés à la fondation de la Fabian Society et de la London School of Economics.

[30] Huxley "était un représentant important de l'eugénisme.[] Il a notamment occupé un poste de direction au sein du conseil d'administration de la British Eugenics Society, l'actuel Galton Institute, de 1937 à 1944 et de 1959 à 1962 - https://de.wikipedia.org/wiki/Julian_Huxley

[31] Julian Huxley a joué un rôle important dans la phase de fondation de l'UNESCO et a été le premier directeur général de l'organisation de 1946 à 1948. - https://de.wikipedia.org/wiki/Julian_Huxley

[32] https://archive.org/details/huxley-unesco-its-purpose-and-philosophy

[33] a single world government [Le gouvernement unique du monde] : https://archive.org/details/huxley-unesco-its-purpose-and-philosophy

[34] https://archive.org/details/huxley-unesco-its-purpose-and-philosophy

[35] https://archive.org/details/huxley-unesco-its-purpose-and-philosophy  txt. S.(page) 15

[36] https://de.wikipedia.org/wiki/WWF#Kritik

[37] https://www.huxley.net/transhumanism/index.html

[38] http://www.oneworldonehealth.org/sept2004/owoh_sept04.html

[39] https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(14)60409-8/fulltext

[40] https://www.woah.org/en/tripartite-and-unep-support-ohhleps-definition-of-one-health/

[41] https://www.mdpi.com/2078-1547/9/2/31

[42] Halbert L. Dunn - https://en.wikipedia.org/wiki/Halbert_L._Dunn

[43] https://www.mdpi.com/2078-1547/9/2/31 S. ‚‘Box 3‘

[44] Bill Gates in Tagesschau (DE) - 
 https://www.youtube.com/watch?v=0VjebhzgI   – Minute 4:25

[45] KERNPUNKTE, Nr. 8, 2021

[46] https://www.mdpi.com/2078-1547/9/2/31 S. Fig.1

 

Notes de la rédaction (de Soi-esprit.info)

[i] Cette lettre circulaire est une initiative privée et indépendante sur des questions et des intérêts actuels et historiques concernant la Société anthroposophique universelle et son environnement. Tous les articles sont rédigés sous la responsabilité de leurs auteurs respectifs. Les contributions non signalées proviennent de l'éditeur lui-même. Éditeur : Thomas Heck. Mentions légales à la fin du numéro.

Mentions légales et contact
Lettre circulaire, initiative indépendante et privée :
Éditeurs : Thomas Heck et Eva Lohmann-Heck, Dorneckstr. 60, 443 Dornach / Suisse.
Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.  Web : www.wtg-99.com

[ii] La version allemande est la suivante : „Die Menschheit strebt im Anfang der Kulturzustände nach Entstehung sozialer Verbände; dem Interesse dieser Verbände wird zunächst das Interesse des Individuums geopfert; die weitere Entwicklung führt zur Befreiung des Individuums von dem Interesse der Verbände und zur freien Entfaltung der Bedürfnisse und Kräfte des Einzelnen.”  À notre sens, une erreur de traduction s’est glissée dans la version PDF en langue française, qui est devenue : 
"Au début des états de culture, l'humanité aspire à la création d'associations sociales ; l'intérêt de ces associations est d'abord sacrifié à l'intérêt de l'individu ; le développement ultérieur conduit à la libération de l'individu de l'intérêt des associations et au libre développement des besoins et des forces de l'individu ». Or, il faut lire et comprendre ceci : « l'intérêt de l'individu est dans un premier temps sacrifié à l'intérêt de ces associations », ce qui est en adéquation avec le processus d’individuation au cours de l’évolution à partir « d’une âme » groupe décrit par Rudolf Steiner dans de nombreuses conférences et écrits.

[iii] Il s’agit de l’assemblée générale de la Société anthroposophique universelle en 2022

[iv] Dans le texte en langue allemande, on trouve le titre suivant : « Eugenik, Eugenetik, Dysgenik ». Eugenitik ». Si Eugenik et Eugenetik sont synonymes en allemand, il n’existe pas deux mots distincts en langue française. La traduction en langue française reprend dès lors deux fois le même mot : « eugénisme ».

[v] Il faut comprendre dans ce contexte cette expression ici comme «entités spirituelles» guidant l’évolution de l’humanité (et surtout pas comme des êtres humains, dirigeants politiques, culturels ou économiques de l’humanité !)

 

 

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