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- Écrit par : Thomas Heck
« L'un des domaines où l'anthroposophie peut devenir particulièrement féconde est à coup sûr la médecine. Mais l'anthroposophie restera à coup sûr inféconde pour tout le domaine médical, en particulier pour la thérapeutique, si, dans l'activité médicale au sein du mouvement anthroposophique, existe la tendance à faire passer l'anthroposophie en tant que telle à l'arrière-plan, et à défendre la partie médicale de notre cause en cherchant à plaire à ceux qui expriment le point de vue actuel sur la médecine. » (Rudolf Steiner lors du Congrès de Noël (EAR 260).
Il est possible que nous vivions actuellement le point culminant d'une attaque générale, commencée il y a des années déjà, contre la médecine de la science de l’esprit, qui n'est justement pas une extension de la médecine conventionnelle orientée vers les sciences naturelles, mais qui, comme l'eurythmie, a été développée de manière autonome à partir de l'anthroposophie, comme quelque chose d'originel, non pas dérivé ou développé à partir de la médecine des sciences naturelles. (...)
Nous reproduisons ci-dessous la « lettre d'information » n°71 éditée par Thomas Heck et diffusée en langue française par Benoit Dussolier.
- Écrit par : Christian Lazaridès
«(...) Nous avons donc affaire à une personnalité en qui s'opposent deux forces puissamment contradictoires : la dépendance aux systèmes matérialistes, voire mécanistes, de l'époque, mais en même temps la tendance infraconsciente nourrie par l'esprit, de combattre de tels systèmes : une dangereuse dualité si une certaine élévation du niveau de conscience n'est pas effectuée, si, à un moment donné, un lien conscient ou une confrontation pleinement consciente n'a pas lieu. (...)»
- Écrit par : Christian Lazaridès
«(...) ce dialogue philosophique entre Guyau et Nietzsche nous entraîne vers des hauteurs inattendues. Or, de l'autre côté — et ce sera peut-être là surtout l'apport de cet article — ce rapprochement-opposition des pensées va se doubler, au niveau le plus concret de la vie physique, d'un rapprochement géographique des deux penseurs, sans que ceux-ci en aient eu conscience. En effet, entre 1883 et 1888, Guyau et Nietzsche vont pendant vingt-six mois se frôler, si l'on peut dire, à Nice et à Menton (...)»
- Écrit par : Jost Schieren
« (...) Dans son œuvre philosophique de jeunesse, Steiner s'est opposé au réalisme naïf, qui parle d'une réalité objectivement existante sans la participation du sujet connaissant. Cela vaut dans le même sens pour l'anthroposophie et pour la réalité spirituelle dont elle ouvre l’accès. Aussi un réalisme métaphysique naïf, sous la forme d'une croyance pseudo-religieuse et pieuse en l'Ange, au Christ et aux êtres élémentaires, n'est-elle pas conciliable avec une spiritualité moderne post-Lumières telle que la défend l'anthroposophie. L'expérience moderne de l'esprit est toujours aussi un acte d'une Individualité » (...).
- Écrit par : Olivier Prost
«(...) Face aux crises qui se succèdent, une émotion a tendance à se présenter régulièrement en nous, celle de la peur. Devant celle-ci, il y a souvent trois attitudes qui sont adoptées, d'un point de vue comportementaliste, chez les animaux : (...). Ce sont également ce type de réactions que suivent bien souvent les hommes. (...)»
- Écrit par : Ernst Lehrs
«(...) Qu'est-ce qui distingue une constitution républicaine d'une constitution ancienne théocratique hiérarchisée ? Et à quoi pensait Rudolf Steiner quand, la distinguant d'une constitution démocratique, il parlait justement d'une constitution «républicaine» ? Comme nous le savons, l'ordre social aux origines de l'humanité était purement vertical et était déterminé par une direction suprasensible venant d'en haut. (...) À la place de cet ordre ancien, apparurent pour la première fois en Grèce la démocratie et à Rome la république. (...)»
- Écrit par : Olivier Prost
«(...) Afin de pouvoir souscrire sans réserve à l’idée de religion mondiale, une question fondamentale peut toutefois apparaître : A quel être se relierait-on dans le cadre d’une religion mondiale ? (...)
(...) Prenons donc l’hypothèse inverse, celle où la religion mondiale ne nous relie pas à Dieu. Mais alors, à qui nous relie-t-elle ? N’y aurait-il pas le danger de voir s’élever un pouvoir absolu ? La paix, à quel prix et sous quel pouvoir ? (...)»
- De la manière particulière de lire la Philosophie de la liberté - La lutte de Rudolf Steiner pour une «contemplation intuitive immédiate et correcte de ce qui est anthroposophique»
- 15 raisons pour lesquelles les employés des médias agissent comme des propagandistes
- L’essence (très) problématique du kantisme (et son amalgame grossier avec la pensée de Rudolf Steiner)
- L’anthroposophie suspecte selon la Miviludes, une bonne nouvelle?
- Rendre visible la qualité des produits agricoles et des aliments ? Petite présentation de la méthode des cristallisations sensibles
- «Une seule Santé» - «Un seul Monde» - «Un seul Gouvernement Mondial»
- Rudolf Steiner sous attaque : l’anthroposophie et sa contre-image occulte
- Les Anthroposophes et leurs institutions en Allemagne au temps du régime nazi – 1933–1945
- La fondation de la Communauté des Chrétiens et l’incendie du Goethéanum
- [Transformer, ndt] La paillasse de laboratoire en autel?
- Métamorphose être humain & animal - Une manière intégrale de voir la forme et une évolution de l’être humain et de l’animal
- Imagination et hallucination
- Vivons-nous les commencements de l'Ère des Poissons ?
- Henry Corbin, Rudolf Steiner et l'Islam ésotérique
- Jean-Paul Sartre à la lumière de Rudolf Steiner
- Anthroposophie et judaïsme
- L’enfance dans le remous de l’accélération
- L’importance des réflexions de la théorie de la reconnaissance pour l’impulsion pédagogique Waldorf d’une éducation en adéquation avec l’âge
- Revue annuelle scientifique et biodynamie
- Rudolf Steiner et son idée de Dostoïevski