Soi-esprit.info

Site dédié à la Science de l'Esprit de Rudolf Steiner Anthroposophie

Questionnements, essais et contenus portant sur divers aspects liés à la science de l'esprit (science initiatique moderne) de Rudolf Steiner.
Beaucoup d'articles sur ce site requièrent un travail d'étude sérieux, portant sur des connaissances épistémologiques et ésotériques, pour être compréhensibles.

 

 « Le problème le plus important de toute la pensée humaine : Saisir l'être humain en tant qu'individualité libre, fondée en elle-même »
Vérité et Science, Rudolf Steiner

   

Citation
  • « (…) Maintenant nous commençons à comprendre pourquoi existent dans le monde tant de controverses à propos de conceptions du monde. Les êtres humains ne sont en général pas portés, quand ils ont compris une chose, à comprendre encore une autre chose. (…) Ce qui est faux, c'est la généralisation. Il est donc essentiel, lorsqu'on veut se faire tout simplement une représentation au sujet du penser, d'être au clair sur le fait que la vérité d'une pensée dans son domaine ne signifie encore rien quant à la validité générale de cette pensée. Une pensée peut tout à fait être justifiée dans son domaine ; mais cela ne dit rien de la validité générale de cette pensée. C'est pourquoi, on peut me prouver ceci ou cela, et on pourra me le prouver de façon aussi exacte que l'on voudra, il peut être impossible d'appliquer ce qui a été prouvé ainsi à un domaine où cela n'a que faire. Il est pour cette raison nécessaire que celui qui veut se préoccuper avec sérieux des voies qui conduisent à une vision du monde prenne avant tout connaissance de ce fait : l'unilatéralité est le plus grand ennemi de toutes les conceptions du monde et il est nécessaire avant tout d'éviter l'unilatéralité. Nous devons éviter l'unilatéralité. (…) ».

    Berlin, 21 janvier 1914 – GA151

    Rudolf Steiner
Boussole d'orientation

Comment s'orienter sur le site Soi-esprit.info?

Cliquez sur l'image de la boussole 
(Patience : chargement lent... mais page utile)
Voir aussi “Débutants ou « confirmés » ?

 

En 1923 Anna Samweber passa des vacances à Dornach et eut l’occasion d’être active aussi en tant que gardienne du Goetheanum. Lors d’une ronde de nuit autour du bâtiment, elle eut une sorte de vision, dans laquelle elle vit Berlin monter en flammes. Secouée, elle décrivit son expérience au cours de la journée à Rudolf Steiner et lui posa la question suivante : « Docteur, l’Anthroposohie est une outre, à laquelle nous pouvons toujours nous abreuver, mais si un jour nous ne vous avons plus, pouvons-nous obtenir quelque chose pour Berlin ? ». Sur ce, Rudolf Steiner lui offrit les paroles « Aux amis de Berlin ».

Il voit, l’Homme,
Avec l’œil engendré par le monde extérieur ;
Ce qu’il voit le relie,
Aux joies et aux douleurs du monde ;
Cela le relie à tout ce qui devient,
Mais pas moins,
À tout ce qui chute,
Dans l’abîme d’un sombre royaume.

Il contemple, l’Homme,
Avec l’œil prodigué par l’Esprit ;
Ce qu’il contemple le relie,
À l’espoir spirituel et à la force de soutien spirituel ;
Cela le relie,
À tout ce qui s’enracine dans l’éternité
Et qui porte des fruits pour l’éternité.

Toutefois l’Homme ne peut contempler
Que lorsqu’il sent lui-même l’œil Intérieur
En tant que membre divin,
Qui, sur le théâtre de l’âme humaine,
Dans le temple du corps humain,
Accomplit les actes divins.

L’humanité est dans l’oubli
De l’être divin intime,
Nous toutefois, voulons le saisir
Dans la claire lumière de la conscience,
Et ensuite le porter, par dessus décombres et cendres,
Du feu des Dieux au sein des cœurs humains.
Ainsi peuvent être brisés en décombres
Les éclairs de nos demeures sensorielles.
Nous érigeons des demeures animiques
Du tissage de lumière, solide comme l’acier,
Procédant de la connaissance.
Et la chute de ce qui est le plus extérieur
Doit devenir essor
De ce qui au sein de l’âme, est le plus intime.

La souffrance pénètre
Du fait de puissances constituées de forces matérielles ;
L’espoir luit,
Même lorsque l’obscurité nous entoure ;
Et un jour futur,
Il pénétrera dans notre souvenir,
Lorsqu’après l’obscurité, à nouveau la possibilité nous aurons,
De vivre dans la lumière.
Nous ne voulons pas que cette source de lumière,
Un jour, en de futures clartés, nous manque,
Parce que nous ne l’avons pas, en cette période de souffrance,
Dans nos âmes, présentement enracinée.

 

 

Rudolf Steiner - Novembre 1923 - GA268

 

 

Galerie de vidéos civiliennes

TempsCivilien Youtube1 pt