Soi-esprit.info

Site dédié à la Science de l'Esprit de Rudolf Steiner Anthroposophie

Questionnements, essais et contenus portant sur divers aspects liés à la science de l'esprit (science initiatique moderne) de Rudolf Steiner.
Beaucoup d'articles sur ce site requièrent un travail d'étude sérieux, portant sur des connaissances épistémologiques et ésotériques, pour être compréhensibles.

 

 « Le problème le plus important de toute la pensée humaine : Saisir l'être humain en tant qu'individualité libre, fondée en elle-même »
Vérité et Science, Rudolf Steiner

   

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Podcast GA10 - L'initiation - Parties 1 et 2

 GA10 P1 P2 720 300pp   GA10 Pochette Arriere Initiation

 

Avec ce livre, publié en 1909, R. Steiner rompt une tradition séculaire selon laquelle l'initiation devait être réservée à des cercles ésotériques fermés. En tout homme, affirme-t-il d'emblée, sommeillent des facultés grâce auxquelles celui-ci peut acquérir des connaissances des mondes supérieurs. Les temps sont mûrs pour que la conscience humaine générale s'ouvre aux réalités autrefois occultes et qu'elle progresse sur le chemin d'une science de l'esprit. Pour y parvenir, cette conscience a besoin d'une formation rigoureuse, basée sur la concentration et la méditation, qui permette à chacun de se contrôler soi-même.

Plusieurs articles séparés rédigés par Rudolf Steiner au cours de cette période ont été réunis en ce livre qui constitue un des ouvrages de base de la science de l’esprit moderne.

Accessibilité : Tout public – débutants - Ouvrage de base de la science de l’esprit d’orientation anthroposophique

Titre : L’initiation - Auteur : Rudolf Steiner
Date 1ère parution :  1904/1905 - GA10 - Cet ouvrage porte le numéro GA10 dans l'ensemble de l'oeuvre de Rudolf Steiner publiée à ce jour.
Titre original : « Wie erlangt man Erkenntnisse der höheren Welten? »
Editeur : Triades - Traduction en langue française : Simone Rihouët-Coroze - 1948
Lecteur : Jean Naroun.
Sources : https://www.youtube.com/watch?v=6t5dRd53oUE et https://www.youtube.com/watch?v=k_oXNvvsvtM

 


Avant de lire ou d’écouter des écrits ou des conférences de Rudolf Steiner, une importante MISE AU POINT s'impose !
Nous vous invitons à ce sujet à écouter un court podcast ou à visionner une vidéo ici


 


Ci-dessous, les chapitres actuellement accessibles à l'écoute (en streaming) ou à télécharger.


Podcast - GA010 - L'initiation - P1-11-Controle pensees-sentiments

GA10
Podcast GA010 - L'initiation - R. Steiner - P1

GA10 - Livre

 

Des progrès très sérieux sans que ceux-ci ne soient visibles, dans un premier temps, sous la forme que peut-être on attendait.


Des règles qui permettent à l’étudiant de ne pas perdre la confiance, la patience et la ténacité, avant d’avoir obtenu la connaissance.


Le courage, la confiance ; la répétition avec patience et sans se lasser d’un exercice qui a semblé un nombre incalculable de fois ne pas réussir.


Extirper de soi la superstition que l’on peut parvenir à la connaissance supérieure à l’aide de procédés bizarres et mystérieux.


Le point de départ : les sentiments et les pensées de la vie journalière, auxquels sont simplement imprimés une direction nouvelle.


I) Un moyen d’une extrême simplicité mais aux effets les plus grands quand il est mis en pratique avec continuité et accompagné des dispositions intérieures nécessaires :
L’exercice de l’observation d’une graine de plante et les méditations s’y rapportant.
Faire naître intensément en soi les pensées qui s’y rapportent, et par ces pensées éveiller certains sentiments, sans se laisser distraire par aucune autre pensée extérieure.
Prise de conscience d’une force et ouverture d’une nouvelle vision des choses. Impression de flamme.


Distinguer l’imagination débridée de la réalité spirituelle ; distinguer la vérité de l’illusion. Comment éviter l’hallucination et des divagations sans fin.


II) L’exercice de l’observation d’une plante en plein épanouissement et les pensées s’y rapportant.


Distinction entre couleurs physiques et « couleurs spirituelles ». Le spirituel n’est pas une répétition du physique.
Premiers pas vers la contemplation d’un mystère, celui de la naissance et de la mort.


Des êtres humains disposent de dispositions psychiques remarquables leur permettant de percevoir ces phénomènes : ce sont là des exceptions.


Ne pas se contenter d’imaginer la graine ou la plante, mais les observer.


Avant de passer à l’exercice suivant : « il est nécessaire de travailler énergiquement à la purification complète de son être moral. Il faut écarter toute tentation d’utiliser pour son usage personnel la connaissance ainsi acquise. Il faut s’être engagé vis-à-vis de soi-même à ne jamais se servir dans le sens du mal de la puissance que l’on pourrait acquérir sur ses semblables. »
RÈGLE D’OR DU VERITABLE OCCULTIME : « Quand tu tentes de faire un pas en avant dans la connaissance des vérités occultes, fais en même temps trois pas pour perfectionner ton caractère en vue du bien. »


III) Évoquer l’image d’un homme que vous avez observé un jour qu’il convoitait la possession immédiate d’un objet, et concentrer son observation sur ce désir, cette convoitise.


La naissance de la vision spirituelle des états intérieurs. Une flamme aux couleurs précises.
Le tact dont on entoure ces visitions spirituelles. Les raisons pour lesquelles il est préférable de n’en parler d’abord à personne.


Apprendre à garder le silence sur ses visions. Savoir se taire jusque devant soi-même.


IV) Observer de la même manière un homme qui vient de satisfaire un de ses désirs, de remplir une de ses espérances.


Un risque sérieux lié à des observations de ce genre de ses semblables :
« (...) on peut facilement tomber dans une faute morale grave : on peut devenir insensible, sans amour. (...) Pour faire de telles observations, il faut avoir atteint le point d’évolution où l’on possède une certitude absolue: celle que les pensées sont des réalités. (...) on ne doit plus se permettre d’avoir à l’égard de ses semblables des pensées qui ne seraient pas conciliables avec le plus profond respect de la dignité et de la liberté humaines. L’idée qu’un homme pourrait n’être pour nous qu’un objet d’observation ne doit pas nous habiter un instant. (...) ; nous considérons l’âme d’autrui comme un sanctuaire pour nous inviolable en pensée comme en sentiment; (...). »


Avant d’entreprendre les premiers pas dans l’initiation, une chose encore est nécessaire : un courage parfait et en un certain sens, une absence totale de peur. Deux vertus à cultiver systématiquement, notamment au travers de la vie.
Le chercheur spirituel doit se rendre capable de supporter le spectacles de réalités supérieures, qui pourraient jeter dans un trouble sans bornes celui qui, n’y étant pas préparé, ne saurait en supporter la vue (lorsque les sens physiques nous empêchent de voir les vérités supérieures, cette entrave est un bienfait pour l’homme ordinaire).


Les forces de l’univers sont d’une nature qui à la fois détruit et édifie.


Ces forces, constructives et destructives, l’homme les retrouve dans sa propre nature. Aussi nue qu’apparaît au voyant la vie, aussi nue se dévoile à lui sa propre âme.
La nécessité de disposer de forces surabondantes :
-    Conserver calme et tranquillité intérieurs dans les circonstances les plus difficiles de la vie
-    Edifier une confiance inébranlable dans les forces bonnes de l’existence


La vanité, l’amour-propre, la convoitise et la cupidité, des mobiles de ses propres actions dont le disciple prend conscience, ainsi que les ravages qu’ils exercent.

 

mardi 12 octobre 1909
Durée: 29:32

Podcast - GA010 - L'initiation - P1-12-L'initiation

GA10
Podcast GA010 - L'initiation - R. Steiner - P1

GA10 - Livre

 

Chacun ne peut découvrir sur les mystères de l’existence que ce qui répond à son degré de maturité.

La raison de la nécessité des « épreuves probatoires » qu’il faut traverser.

De nombreux livres qui donnent une fausse image de la réalité et de ces épreuves.

I) L’épreuve du feu – un phénomène spirituel de consomption. Croissance de la confiance en soi, du courage et de la fermeté. Par la suite, capacité de supporter la douleur, les déceptions et l’échec de ses entreprises avec une grandeur d’âme, un calme, une force inébranlables.

Un nouvel apprentissage : la lecture des signes cachés. « Dans l’âme où grandit la connaissance clairvoyante, objective, une faculté se développe, une force la pousse à déchiffrer les phénomènes et les êtres spirituels comme les caractères d’une écriture. ». Le candidat découvre qu’auparavant, il n’avait fait qu’épeler l’alphabet. Maintenant seulement il va commencer à lire dans les mondes supérieurs. « Maintenant seulement ses observations spirituelles sont vraiment authentiques. Auparavant il ne pouvait jamais avoir la certitude complète que les choses qu’il avait vues avaient bien été vues ».

Le langage des signes des initiés. Actions conscientes chargées d’un sens supérieur et accomplies sur base du discernement (à distinguer des actions inspirées accomplies par certains êtres humains, mais sans la conscience de leur signification supérieure).


II) L’épreuve de l’eau, une occasion exceptionnelle de développer la maîtrise de soi sans jamais céder à l’arbitraire.
 Pour obtenir la transformation voulue dans cette région supérieure de l’existence, le candidat ne doit suivre aucune autre indication que sa perception spirituelle et ce qu’il a déchiffré dans la langue secrète. Lors de cette épreuve, on perd le sol ferme que procurent les conditions extérieures, de même que tout appui fait défaut à celui qui nage dans une eau profonde.

Nul devoir assumé à l’égard du monde spirituel ne peut toutefois forcer quelqu’un à négliger une seule de ses obligations pratiques.

Développer un jugement sûr et sain, permettant de distinguer de la vraie réalité tout ce qui est illusion, fantasmagorie, superstition ou mirage. L’unique vérité doit servir de boussole. Les rêveurs et les fantasques ne sont pas faits pour l’occultisme, pas plus que les superstitieux.


III) L’épreuve de l’air. Le candidat ne perçoit plus aucun but extérieur. Tout est remis entre ses mains. Rien ne le pousse à agir.
Développement de la présence d’esprit : la chose essentielle consiste à y voir clair sur le champ, à rapidement se décider à suivre l’indication de l’esprit en toutes choses. Il ne reste plus de point ferme qu’en soi-même.

La vie ordinaire constitue déjà pour bien des hommes une discipline occulte.

Le « temple des connaissances supérieures ». Tout ce qui concerne les mystères supérieurs est remis au sens des responsabilités de l’initié : ce qu’il apprend, c’est à trouver en toute situation uniquement par lui-même ce qu’il doit faire.

La « boisson d’oubli » : la possession du secret d’agir, de pouvoir juger par soi-même chaque nouvel événement, et le laisser agir librement sur l’esprit, sans se laisser troubler par les souvenirs du passé, sans se laisser à tout instant troubler par la mémoire inférieure. Le souvenir des expériences passées permet  toutefois de voir le nouveau.

La « boisson du souvenir » : la possibilité d’avoir toujours présentes à l’esprit les vérités supérieures. La mémoire ordinaire n’y suffirait pas. « Devenir un » avec les vérités supérieures, qui deviennent exercice, habitude, penchant.

mardi 12 octobre 1909
Durée: 25:54

Podcast - GA010 - L'initiation - P1-13-Apercus pratiques

GA10
Podcast GA010 - L'initiation - R. Steiner - P1

GA10 - Livre

 

Âme et esprit sont des masses non structurées avant que l’homme ne travaille à perfectionner ses sentiments, ses pensées, ses dispositions intérieures d’après les méthodes décrites dans les chapitres sur la préparation, l’illumination et l’initiation.


-    La culture de la patience. Le calme et la sérénité jusqu’au fond de l’âme. Petites règles de conduite qui ont l’air insignifiantes mais qui peuvent exercer une action considérable.
-    L’absence de la convoitise de la connaissance occulte.
-    La franchise du regard sur ses propres faiblesses, fautes ou incapacités, malgré la tentation de s’illusionner sur son propre compte sans borne.
-    La curiosité vaine.
-    L’éducation du désir. « Ne jamais rien souhaiter en un domaine, avant d’avoir appris à connaître ce qui en lui est juste ». L’ennoblissement du désir.
Le don de clairvoyance ne se développera pas pleinement avant que ne soit maîtrisé tout ce qui faisait obstacle à l’éveil des facultés qui sommeillent.


-    Effets de la colère et de l’irritation.
-    Tendance à la peur, superstition et partis pris, vanité et ambition, curiosité et confidences inconsidérées, barrières qu’on établit entre les êtres d’après leur rang, leur race ou leur origine, en tant que défauts faisant obstacle à l’affinement des facultés de connaissance.
-    Parler sans réflexion suffisamment éclairée.


Facteurs de perfectionnement :
-    L’affinement du tact. « L’important n’est pas que j’aie un autre avis que cet homme, mais bien qu’il trouve de lui-même la vérité grâce à ce que je puis apporter. »
-    La douceur bienveillante.
-    L’attention sympathique et calme dirigée sur toutes les nuances de la vie intérieure des êtres qui nous entourent.
-    L’auto-interdiction sévère de toute tentative pour attirer à soi les puissances supérieures par sa volonté arbitraire.


Des procédés permettent d’arriver plus rapidement au but, toujours à nouveau livrés au public. Mise en garde relative à leur pratique : ils ruinent la santé, le bonheur et la paix intérieure.


Milieux propices au développement des facultés spirituelles :
-    « il est excellent pour le chercheur de s’environner de temps à autre de la paix silencieuse, de la majesté grave et du charme qu’il trouve dans la nature »
-    à défaut, trouver une compensation à nourrir son cœur des pensées sublimes de la Bhagavad Gita, de l’Évangile selon saint Jean, de Thomas a Kempis (« L’Imitation de Jésus-Christ. ») et des descriptions de la science spirituelle…


Situations les plus diverses au cours desquelles s’ouvrent les organes de perception spirituelle.

mardi 12 octobre 1909
Durée: 21:51

Podcast - GA010 - L'initiation - P1-14-Conditions entrainement occulte

GA10
Podcast GA010 - L'initiation - R. Steiner - P1

GA10 - Traduit de l'Allemand

 

Les conditions de l’entraînement occulte résultent de la nature même du savoir occulte. Des conditions rigoureuses mais non pas dures, du fait qu’on les remplit par un acte qui non seulement doit être libre, mais qui exige cette liberté.


Aucune condition n’exige une réalisation totale. Ce que l’on demande, c’est seulement qu’on s’efforce sincèrement d’y parvenir.


1.    Veiller avec soin à sauvegarder sa santé, pour le corps, l’âme et pour l’esprit. Clarté et le calme dans les pensées, sûreté dans les impressions et les sentiments. Regard équilibré. Mieux vaut un bon sens « terre à terre » que l’exaltation ou l’imagination débridée.
2.    Se ressentir comme un membre de la vie universelle : « Je ne serai plus très éloigné de l’idée que moi, membre de l’organisme humain, je suis solidairement responsable de tout ce qui se passe dans cet organisme », une pensée qui ne doit pas se traduire immédiatement par des manifestations extérieures, de l’agitation, mais au contraire cultivée dans le silence de l’âme, la conduite de l’individu s’en imprégnant ensuite lentement. Un travail en profondeur.
3.    Saisir en profondeur que ses pensées et ses sentiments ont pour l’univers autant d’importance que ses actions ; comprendre que lorsqu’il travaille à son perfectionnement intérieur, l’être humain ne travaille pas seulement pour lui, mais pour l’univers.
4.    Acquérir la conviction que la véritable essence de l’homme ne réside pas au dehors mais au dedans de lui et trouver le juste milieu entre ce que les circonstances extérieures lui prescrivent et ce qu’il juge bon pour son comportement. L’édification en soi-même de la « balance spirituelle » : sur l’un des plateaux de cette balance se trouve un « cœur largement ouvert » aux besoins du monde extérieur; sur l’autre plateau, une « fermeté intérieure » et une « endurance à toute épreuve ».
5.    La persévérance dans l’accomplissement d’une décision une fois prise, sauf cas d’erreur évidente. Ce qui a seul de la valeur pour le monde supérieur : l’action entreprise par amour. Se déclarer prêt à une vie d’abnégation.
6.    Le sentiment de la reconnaissance envers tout ce qui nous arrive.
7.    Concevoir de plus en plus la vie dans le sens que ces conditions exigent. Mettre de l’unité dans son existence.


De même que la forme sans l’esprit est un néant, de même l’esprit qui ne peut créer une forme à son image est stérile.


C’est sur la confiance et sur un réel amour de l’humanité que doit être édifiée toute recherche de la vérité engendrée par sa propre force intérieure. Cet amour s’élargit ensuite progressivement jusqu’à l’amour de tout être, de toute vie. La meilleure façon de combattre le mal et l’imparfait, c’est de réaliser du bien et du parfait.


Avoir la volonté très ferme d’être un « élève ».


Caractère infiniment subtil et délicat de toute activité connaissante, toute vie, toute action dans le monde de l’esprit, d’où la diversité des opinions et points de vue. En s’élevant par le travail et la dévotion, on accède à des vérités suprêmes. La science de l'esprit ne promulgue aucun dogme ; elle indique un chemin.

mardi 12 octobre 1909
Durée: 24:23

mardi 12 octobre 1909
Durée: 01:15:00

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