Extrait du cycle de conférences « La pensée humaine et la pensée cosmique »
4ème conférence - Berlin, 23 janvier 1914
Rudolf Steiner – GA151
(…) Il faut être au clair sur ce qu'est au fond dans l'expérience humaine la pensée, la façon dont la pensée se situe dans l'expérience humaine.
Le matérialiste grossier de notre époque trouve adapté à ce qu'il recherche de dire que le cerveau forme la pensée, ou plutôt que le système nerveux central forme la pensée. Pour celui qui perce les choses à jour, cela est tout aussi vrai qu'il serait vrai d'estimer, quand on regarde dans un miroir, que c'est le miroir qui a fait le visage que l'on voit. Or il ne fait pas du tout le visage, non, le visage est à l'extérieur du miroir. Le miroir ne fait que refléter le visage, le renvoie. Je l'ai même déjà expliqué à diverses reprises dans des conférences publiques. Il en va tout à fait pareillement de ce dont l'homme fait l'expérience sous forme de pensées. Faisons maintenant abstraction d'autres contenus de l'âme. L'expérience de pensée qui est active, réelle, en l'âme, lorsque l'être humain fait l'expérience de la pensée, naît tout aussi peu par le cerveau que l'image du visage est produite par le miroir. Le cerveau n'agit en réalité que comme appareil réflecteur; ainsi il renvoie l'activité de l'âme et rend celle-ci visible à elle-même. Le cerveau a réellement tout aussi peu à voir avec ce que l'être humain perçoit comme pensées que le miroir a à voir avec votre visage lorsque vous voyez votre visage dans le miroir.
Mais il y a autre chose. Quand il pense, l'être humain ne perçoit que la dernière phase de son activité pensante, de son expérience vécue pensante. Pour expliquer cela, je voudrais de nouveau prendre l'exemple du miroir. Supposez que vous vous placiez là et que vous vouliez voir votre visage dans un miroir. Si vous n'avez pas de miroir sur place, vous ne pouvez pas voir votre visage. Vous pouvez regarder droit devant vous aussi longtemps que vous voudrez, vous ne verrez pas votre visage. Si vous voulez le voir, il vous faut travailler un matériau quelconque pour faire en sorte qu'il devienne un miroir. C'est-à-dire que vous devez d'abord travailler ce matériau afin qu'il puisse produire l'image réfléchie. Quand vous avez fait cela et qu'ensuite vous regardez, vous voyez votre visage. L'âme doit faire avec le cerveau la même chose que celle que ferait un homme avec le miroir.
L'activité pensante de perception de la pensée proprement dite est précédée d'une activité qui, si vous voulez par exemple percevoir la pensée « lion», met tout d'abord très profondément en vous les parties du cerveau en mouvement, si bien que celles-ci deviennent un miroir pour la perception de la pensée « lion». Et celui qui transforme d'abord le cerveau en miroir, c'est vous-même. Ce que vous percevez finalement comme pensées, ce sont des images reflétées; ce que vous devez tout d'abord préparer pour qu'apparaisse l'image-reflet correspondante, c'est une partie quelconque du cerveau. C'est vous-même qui, avec l'activité de votre âme, amenez le cerveau à la structure et à la faculté qui lui permettent de refléter ce que vous pensez sous la forme de la pensée. Si vous voulez remonter jusqu'à l'activité qui constitue le fondement du penser, c'est l'activité qui, à partir de l'âme, agit sur le cerveau et exerce son activité dans le cerveau. Et lorsque vous accomplissez dans le cerveau une activité précise à partir de l'âme, alors il se produit dans le cerveau un phénomène de reflet tel que vous percevez la pensée «lion». - Comme vous le voyez, il faut d'abord qu'il y ait au départ un élément psycho-spirituel. Il faut que celui-ci travaille sur le cerveau. Alors le cerveau devient par cette activité psycho-spirituelle un appareil réfléchissant qui réfléchit la pensée. Tel est le phénomène réel qui pour beaucoup de gens reste aujourd'hui confus, si bien qu'ils ne peuvent absolument pas le comprendre.
Celui qui progresse un peu dans l'activité de perception occulte peut distinguer les deux phases de l'activité de l'âme. Il peut suivre en pensée qu'il lui est nécessaire, lorsqu'il veut penser une chose quelconque, non seulement de saisir la pensée, mais de la préparer; c'est-à-dire qu'il doit préparer son cerveau. Lorsqu'il l'a préparé au point qu'il exerce son action de reflet, alors il a la pensée. Lorsqu'on veut faire des recherches occultes de façon à pouvoir se représenter les choses, on a toujours la tâche non pas de se représenter tout de suite les choses, mais d'abord d'exercer l'activité qui prépare le moment de la représentation. C'est ce qu'il est extrêmement important de prendre en compte. Nous devons considérer ces choses, parce que c'est seulement si nous les considérons que nous avons devant nous le mode d'action véritable de la pensée humaine. C'est maintenant seulement que nous savons comment travaille l'activité de l'homme qui pense. Tout d'abord, cette activité du penseur saisit en un endroit quelconque le cerveau, ou encore le système nerveux central, exerce une activité, met en mouvement d'une manière ou d'une autre, disons-le par exemple ainsi, les atomes, leur donne des mouvements quelconques. De ce fait, ils deviennent un appareil réflecteur et la pensée est réfléchie et prend pour l'âme la forme consciente de cette pensée précise. Il nous faut donc distinguer deux phases : tout d'abord est issu de notre être psycho-spirituel le travail fait sur le cerveau ; puis se produit la perception, après que le travail préparatoire sur le cerveau a été fait par l'âme pour cette perception. Chez l'homme tel qu'il est habituellement, le travail sur le cerveau reste tout à fait dans l'inconscient; il n'en perçoit que le reflet. Chez l'homme qui fait des recherches occultes, c'est un fait réel que l'on doit éprouver tout d'abord la préparation. On doit éprouver que l'on doit tout d'abord déverser cette activité de l'âme et préparer le cerveau afin qu'il accepte de vous fournir la représentation de la pensée.
Ce que je viens d'exposer se produit constamment pour l'être humain entre le réveil et l'endormissement. L'activité pensante travaille tout le temps sur le cerveau et fait ainsi du cerveau pour toute la durée de veille un appareil réfléchissant les pensées. Mais il ne suffit pas que soit ainsi élaboré en nous par l'activité de pensée uniquement ce que nous élaborons nous-mêmes. Car c'est là, aimerait-on dire, une activité bien limitée, qui est exercée par notre être psycho-spirituel. Lorsque nous nous éveillons le matin, que nous sommes éveillés toute la journée, que nous nous endormons de nouveau le soir, l'activité psycho-spirituelle qui va avec le penser consiste en ce que cette activité travaille pendant toute la journée sur le cerveau et que par là le cerveau devient un appareil réflecteur. Mais il faut tout d'abord que le cerveau existe; ensuite, l'activité psycho-spirituelle peut graver ses petites inscriptions gravées, pour ainsi dire consigner dans le cerveau ses notes et ses traces gravées. Il faut donc que le cerveau soit là dans sa forme principale, dans sa masse principale. Mais cela ne suffit pas pour notre vie d'homme.
Notre cerveau ne pourrait pas être travaillé par le travail quotidien de la vie si tout notre organisme n'était pas préparé de manière à être le fondement de ce travail quotidien. Et ce travail qui prépare à l'être humain son organisme se fait à partir du cosmos. De même que nous travaillons chaque jour, depuis le moment où nous nous éveillons jusqu'à celui où nous nous endormons, à inscrire - pour employer une expression commune - dans notre cerveau ce que nous y gravons, ce qui fait de lui un appareil réflecteur pour les pensées quotidiennes, de même, là où nous ne pouvons pas effectuer nous-mêmes ce travail de gravure, c'est-à-dire nous donner à nous-mêmes une forme, il faut qu'une forme nous soit donnée à partir du cosmos. De même que dans le cerveau nos petites pensées travaillent et graventbvleurs petites inscriptions, de même il faut que la totalité de notre organisme soit édifié à partir du cosmos selon le même modèle d'activité pensante. Et il l'est, parce que la même réalité qui travaille en nous à graver ces petites inscriptions est présente dans le cosmos, imprégnant de toutes parts ce cosmos de flux faits d'activité de pensée. Ce qui par exemple nous apparaît finalement sous forme d'idées, cet idéalisme que nous avons est présent dans le cosmos spirituel sous la forme de l'activité qui produit l'idéalisme et cela peut agir sur un homme de manière à préparer tout son organisme de façon telle qu'il a précisément tendance à l'idéalisme. De même les autres nuances [de visions du monde – ndr : c’est nous qui ajoutons] sont introduites en l'être humain à partir du cosmos spirituel agissant dans les tonalités et les signes.
L'être humain est construit selon les pensées du cosmos. Le cosmos est le grand penseur qui, jusqu'au dernier de nos ongles, grave en nous notre forme de la même façon que notre petit travail de pensée grave pendant la vie de tous les jours les petites inscriptions dans le cerveau. De même que notre cerveau - du moins pour ce qui est des petites parties, où peuvent être gravées des inscriptions - est sous l'influence du travail de la pensée, de même notre être tout entier est sous l'influence du travail de la pensée cosmique.
Que signifie cela? (…)
[Caractères gras S.L.]
Rudolf Steiner
Note de la rédaction À NOTER: bien des conférences de Rudolf Steiner qui ont été retranscrites par des auditeurs (certes bienveillants), comportent des erreurs de transcription et des approximations, surtout au début de la première décennie du XXème siècle. Dans quasi tous les cas, les conférences n'ont pas été relues par Rudolf Steiner. Il s'agit dès lors de redoubler de prudence et d'efforts pour saisir avec sagacité les concepts mentionnés dans celles-ci. Les écrits de Rudolf Steiner sont dès lors des documents plus fiables que les retranscriptions de ses conférences. Toutefois, dans les écrits, des problèmes de traduction peuvent aussi se poser allant dans quelques cas, jusqu'à des inversions de sens ! |
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