Jérôme Bosch - Le Christ aux limbes
Extrait du reccueil de conférences « Expériences vécues par les morts »
Munich, le 28 novembre 1912 - La conférence est initulée : « La vie entre la mort et une nouvelle naissance »
Rudolf Steiner – GA140a
Éditions anthroposophiques romandes (1992) - Traducteur : Georges Ducommun
PRÉAMBULE : La compréhension de cette conférence présuppose une connaissance suffisamment exacte de ce que recouvre notamment le mot «kamaloca», etc. dans le contexte précis de la science de l’esprit d’orientation anthroposophique. Pour ce faire, nous vous invitons à prendre connaissance d’ouvrages de base. Voir notamment et par exemple, les ouvrages mentionnés sur cette page.
(…) Si nous suivons le déroulement de la vie macrocosmique entre la mort et une nouvelle naissance, nous voyons que dans les premiers temps après la mort l’être humain porte encore les empreintes de la vie terrestre, est encore lié à ce que la vie terrestre a pu lui donner, à ce qu’elle a fait de lui. Cette période est tout particulièrement concernée par les besoins et intérêts du cœur humain.
Lorsqu’on dirige le regard occulte sur quelqu’un qui a quitté le plan physique depuis relativement peu de temps, on le trouve, comme vous le savez, dans le kamaloca. Du point de vue macrocosmique, cette sphère s’étend jusqu’à l’orbite de la Lune. L’être humain dilate par conséquent son être d’âme et d’esprit jusqu’à habiter toute la sphère lunaire[1]. Pendant cette période, l’être humain est encore entièrement lié au monde terrestre. Les désirs, les convoitises, les intérêts, les antipathies et les sympathies qu’il a développés engendrent des forces – nous les avons souvent décrites – qui l’inclinent encore en quelque sorte vers le monde terrestre. Pendant le temps du kamaloca, l’être humain est comme enfermé dans l’atmosphère de sa propre nature astrale telle qu’il se l’est appropriée sur terre.
Il continue à désirer ce qu’il a convoité sur terre, il a encore de l’intérêt pour les choses terrestres qui l’ont intéressé. La période du kamaloca est là justement pour que l’être humain se débarrasse de tous ses penchants. De par leur nature ils sont liés aux organes corporels. Les jouissances sensorielles, par exemple, ne peuvent plus être satisfaites, et cette impossibilité oblige l’être humain à s’en déshabituer. Il nous est facile de comprendre que tout ce qui touche l’être humain immédiatement après sa mort concerne l’individualité de chacun, concerne ce que l’être humain doit en quelque sorte extirper de son astralité, ce dont il doit se déshabituer, ce qu’il doit éloigner de lui- même.
Par ailleurs, l’être humain emporte dans le kamaloca également les liens qu’il a entretenus avec les choses terrestres. Les rapports que l’être humain cultive soit avec les faits, soit avec les êtres de la période du kamaloca sont tributaires de sa vie intérieure, dépendent de la prédisposition de son âme. Supposons qu’un homme franchisse la porte de la mort et que quelqu’un de ses intimes soit déjà mort avant lui. Les deux défunts sont dans la sphère du kamaloca où ils peuvent se retrouver. L’observation occulte montre que l’être humain ne travaille pas uniquement à son propre développement pendant qu’il cherche à se déshabituer de ses désirs, de ses convoitises, de ses intérêts etc. Peu de temps après la mort, après une courte période de sommeil que l’on peut qualifier d’embryonnaire, l’être humain retrouve ceux qui lui ont été proches sur terre. Durant cette première phase, la perspective de vraiment retrouver dans la sphère du kamaloca tous ceux qui y sont déjà est généralement assez faible.
Les conditions de temps et d’espace sont ici très différentes, surtout les conditions spatiales. Ce n’est pas qu’on n’approche pas les êtres dont on n’aurait pas été proche. On peut être aussi près d’eux que possible, mais on ne les remarque pas. Pour percevoir un être, il faut lui avoir été proche pendant la vie terrestre[2]. Par conséquent ceux que l’on a fréquentés pendant la vie sur terre – ceci ne concerne d’abord pas d’autres êtres que le humains – se retrouvent bientôt dans l’entourage d’un mort, pendant la période du kamaloca. Les relations dans lesquelles nous nous trouvons après la mort avec eux s’établissent d’après les relations que nous avions cultivées avec eux sur terre.
Dans le kamaloca nous nous retrouvons avec nos semblables exactement dans la même relation que précédemment sur terre, certes, mais ici nous ne pouvons pas faire ce que, par contre, nous pouvions faire tant que nous étions encore sur terre modifier cette relation. Dans le kamaloca elle reste telle qu’elle a été sur terre. Ici-bas, nous pouvons haïr un être que nous avons aimé, et aimer quelqu’un que nous avons détesté. Nous pouvons nous efforcer de modifier nos rapports avec lui. Cela ne peut plus se faire dans le kamaloca.
Lorsque nous rencontrons quelqu’un qui est décédé avant nous, nous éprouvons d’abord à son égard les mêmes rapports que ceux qui nous animaient la dernière fois que nous étions avec lui sur terre. Telle est d’abord notre relation avec lui. Ensuite notre vie s’écoule à rebours dans le temps[3]. Si nous avons eu précédemment un autre rapport avec lui, nous ne pouvons pas le rétablir artificiellement. Nous devons vivre ce chemin à rebours et attendre le moment où nous retrouverons l’ancien rapport. Nous ne pouvons pas le changer non plus car il se présente tel qu’il a été sur terre.
On pourrait facilement croire qu’il s’agit là d’un état extrêmement douloureux. Il l’est en effet jusqu’à un certain point. On éprouve une sensation comparable à ce que l’on ressentirait si au moment où l’on désire marcher, on se trouvait cloué au sol. On se sent rivé, spirituellement, à une condition qui s’est établie sur terre, on se sent soumis à une contrainte. Ce sentiment est parfaitement juste. Lorsque cette condition d’assujettissement est particulièrement forte, il est naturel que la relation correspondante soit vécue comme une torture. Néanmoins, pour apprécier un pareil état de choses à sa juste valeur, pour le comprendre et le sentir tel qu’il est, il ne faut pas avoir seulement l’idée qu’il s’agit d’un état douloureux, bien qu’il le soit sous certains rapports.
Mais le mort n’a pas que la conscience d’un état douloureux, il est avant tout conscient que cet état est une nécessité, et que s’il ne subissait pas cette souffrance il dresserait des obstacles sur son chemin et entraverait son évolution.
Quelle est la conséquence de toutes ces péripéties ? Reprenons l’expérience par laquelle nous passons lorsque nous retrouvons, après la mort, la relation qui fut la nôtre à l’égard d’un être humain. Nous voyons la relation que nous avons nouée avec lui sur terre et nous la revivons. Grâce à cette vision, à cette expérience se forment dans notre âme, d’abord sous la forme de leurs modèles spirituels, les forces dont nous avons besoin pour qu’à l’avenir notre karma nous guide de manière juste vers une incarnation simultanée avec d’autres êtres, afin que puisse se réaliser la compensation karmique. C’est ainsi que s’édifient, dans la technique du destin, les forces nécessaires aux compensations karmiques.
Le mort ne peut presque rien modifier de ce que lui offre son entourage. Toutefois, le mort éprouve parfois le besoin brûlant de changer une chose ou une autre. C’est ainsi que les désirs non satisfaits prennent une grande signification pour le défunt. Il s’agit avant tout des désirs qui, pendant la vie, n’atteignent pas toujours entièrement le niveau de la conscience claire.
Une chose très importante entre ici en considération. Dans la vie ordinaire que nous connaissons ici sur le plan physique, il arrive que nous ayons tel ou tel penchant, telle ou telle sympathie dans notre conscience et qu’il s’en dégage telle ou telle représentation. Mais en dessous de cette conscience se trouve la conscience astrale, le subconscient. Celui-ci ne monte que très faiblement au niveau de la conscience du Moi. Il en résulte que dans la vie de la conscience humaine se constitue quelque chose d’incomplet. En tant qu’être conscient, l’être humain ne se réalise jamais entièrement au cours de sa vie. La façon dont il s’extériorise n’est, à vrai dire, jamais tout à fait véridique. Il est incontestable que la vie de l’âme humaine est une chose extrêmement complexe. Il peut se faire que sous l’effet de préjugés ou d’une tendance nonchalante, ou pour toute autre raison, quelqu’un, dans sa conscience ordinaire, dans sa conscience du Moi refuse une chose et même la déteste, tandis qu’il nourrit dans son subconscient un vif désir pour cette même chose qu’il hait au niveau de sa conscience lucide. Il arrive souvent que l’âme travaille énormément à s’illusionner sur de telles choses.
On peut citer l’exemple de deux hommes qui vivent ensemble. L’un rencontre la science de l’esprit [NDLR : d’orientation anthroposophique] et s’enthousiasme pour elle, l’autre qui vit avec lui ne partage pas cet enthousiasme. De ce fait, la relation entre ces deux personnes devient de plus en plus difficile. Plus l’un se lie à l’anthroposophie, plus l’autre la condamne et la calomnie. Or il est parfaitement possible, tant la vie de l’âme humaine est compliquée, que celui qui diffame l’anthroposophie serait lui-même devenu anthroposophe si son ami n’y avait pas adhéré avant lui, mais que lui- même avait occasionnellement découvert l’anthroposophie. C’est précisément celui qui vit avec lui qui l’empêche de devenir anthroposophe. Cela peut parfaitement se produire, et il peut arriver que quelqu’un abhorre l’anthroposophie et multiplie dans sa conscience du Moi les objections contre la science spirituelle, alors qu’au niveau de son subconscient, de sa conscience astrale il nourrit les plus grandes sympathies à son égard.
Plus il exècre l’anthroposophie d’un côté, plus il la désire de l’autre. Dans la vie sur terre, il est parfaitement possible de se comporter ainsi et de calomnier au niveau de la conscience éveillée ce que le subconscient approuve. Mais la mort transforme ces non-vérités en vérités. On peut remarquer ainsi des gens qui, pendant leur vie, ont abhorré l’anthroposophie par commodité ou pour d’autres raisons et qui, une fois qu’ils ont franchi le seuil de la mort, la désirent ardemment. Dans des situations les plus variées il est donc possible qu’en franchissant le seuil, et parce que la vérité se manifeste alors dans l’âme humaine, un tel désir, qui n’avait pas été remarqué, se fasse alors intensément sentir.
On peut effectivement prouver que des personnes qui selon toute apparence n’avaient aucun désir pour une chose, développent pour cette même chose le désir le plus intense, une fois qu’ils ont franchi la porte de la mort. Peu importe lors de l’épreuve du kamaloca que les désirs, les convoitises, les passions etc., aient leur siège dans la conscience éveillée celle du Moi ; ce qui compte, c’est que tout cela agit également dans le subconscient, dans la conscience astrale. Après la mort l’effet brûlant des deux est le même, et les désirs et convoitises que nous avions camouflés ici pendant la vie terrestre ont une action d’autant plus intense après la mort.
Dans des questions de cette nature, il faut considérer que tout ce qui est proche de l’âme humaine fait de toute façon une impression sur elle. Ce que je vous dis maintenant a été parfaitement exploré. Cela peut être avancé comme une expérience importante de l’âme humaine, et il est bon que nous choisissions l’exemple de l’anthroposophie pour examiner cela.
Supposons que deux personnes vivent ensemble, l’un est un anthroposophe fervent, l’autre n’en veut rien savoir. Ce dernier ne manquera pas d’être influencé dans son corps astral du fait même qu’on s’occupe de science spirituelle dans son entourage. Des choses d’une signification prodigieuse se produisent dans nos âmes alors que nous n’en savons rien; elles agissent cependant sur nous d’une façon spirituelle.
En effet, il existe des phénomènes qui, de par leur nature, structurent et transforment l’âme humaine. On peut même dire que, parmi ceux qui composent l’entourage d’un anthroposophe, c’est à peine si on en trouve un seul, si obstiné soit-il contre l’anthroposophie, qui n’ait développé dans son subconscient un penchant pour la science de l’esprit. On trouve précisément chez les adversaires de l’anthroposophie qu’après la mort ils couvent une sphère de désirs dont on peut dire avec certitude qu’elle exprime un besoin passionné pour la science de l’esprit. C’est pourquoi il s’est avéré si bénéfique pour les morts de lire de l’anthroposophie à l’intention de ceux qui pendant leur vie n’ont guère voulu en entendre parler. Cette lecture se pratique d’ailleurs souvent parmi nous. C’est d’un effet bienfaisant sur les défunts. On procède de la manière suivante (…).
[1] NDLR : Cette dénomination a un sens très précis en anthroposophie. Il ne s’agit nullement de la lune telle qu’on la perçoit physiquement dans l’espace céleste. Des détracteurs de l’anthroposophies communiquent au public que les expressions « sphère lunaire », « sphère planétaire », etc. se réfèrent aux planètes à proprement parler, soit par paresse (ils n’étudient rien mais ont l’arrogance de s’exprimer sur des sujets dont ils ignorent tout), soit ils le font en toute connaissance de cause, pour tenter de jeter l’opprobre sur la science initiatique d’orientation anthroposophique. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette dernière attitude : par exemple, d’aucun font partie de confréries secrètes qui ne veulent surtout pas que soient dévoilées auprès public certaines connaissances ésotériques ; d’autres le font par esprit de vengeance pour des motifs personnels ; il existe aussi des confessions religieuses ou des tenants de conceptions matérialistes qui ne peuvent tolérer que le public puisse accéder à des visions du monde autres que celles promues par leur courant de pensée, etc. Il en va ainsi de nombreux autres concepts et terminologies qui sont ainsi présentés de manière complètement fallacieuse sur Internet, dans la presse ou dans divers ouvrages. Pour vérifier ce qu’il en est vraiment, nous ne pouvons qu’inviter tous lecteurs et lectrices à faire la même chose que pour tout autre type de contenu : prendre le temps de lire et d’étudier les textes à la source, et éventuellement ensuite seulement les commentateurs.
[2] NDLR : Plus loin dans la même conférence, ou dans d’autres conférences encore, il est question de l’élargissement du cercle des êtres humains « perçus » après la mort, au-delà de ceux connus lors de l’existence terrestre.
[3] Au sujet de la vie vécue à rebours dans le temps, dans le Kamaloca (aussi appelé « Monde des âmes »), lire par exemple Théosophie.
[Caractères gras et italiques S.L.]
[NDLR : plus loin dans cette conférence il sera question d'une possibilité non pas de modifier le passé, mais de compenser par des actes à venir ce passé... donc surtout pas de désespoir!]
Rudolf Steiner
Note de la rédaction À NOTER: bien des conférences de Rudolf Steiner qui ont été retranscrites par des auditeurs (certes bienveillants), comportent des erreurs de transcription et des approximations, surtout au début de la première décennie du XXème siècle. Dans quasi tous les cas, les conférences n'ont pas été relues par Rudolf Steiner. Il s'agit dès lors de redoubler de prudence et d'efforts pour saisir avec sagacité les concepts mentionnés dans celles-ci. Les écrits de Rudolf Steiner sont dès lors des documents plus fiables que les retranscriptions de ses conférences. Toutefois, dans les écrits, des problèmes de traduction peuvent aussi se poser allant dans quelques cas, jusqu'à des inversions de sens ! |
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