Extrait du reccueil de conférences « Les arrière-plans spirituels de la Première Guerre mondiale »
Stuttgart, le 24 février 1918 - 13ème conférence
Rudolf Steiner – GA174b
Éditions anthroposophiques romandes (2010) -
Traduction : Jean-Marie Jenni
(…) Ce que font les scientifiques est certes plein d’esprit, utile, consciencieux et méthodique, mais seulement pour la nature extérieure. Chacun travaille sur son terrain et ne cherche pas à étendre ses concepts à la totalité de la conception du monde.
Prenons un simple exemple et vous comprendrez ce que je veux dire. Le maître de physique qui fait observer à ses élèves une aiguille aimantée indiquant le nord dira bien que cette aiguille indique constamment le nord en raison de l’existence du champ magnétique terrestre, que la terre est elle-même un grand objet magnétique. Ce maître serait bien ridicule de chercher, dans l’aiguille elle- même, les forces qui la dirigent vers le nord. Il cherche à expliquer ce phénomène par les caractéristiques de la terre, il cherche les causes en dehors de l’aiguille, dans le cosmos. Sur ce terrain inerte, vous voyez que les concepts issus des sciences naturelles ont leur validité, ils permettent d’expliquer encore ceci ou cela. Il ne viendrait donc à l’idée de personne de prétendre que l’aiguille contient en elle-même les forces qui la dirigent vers le nord. On admet qu’il existe des forces nord-sud dans le champ magnétique terrestre. Le biologiste ne fait déjà plus cela. Il ne lui vient pas à l’esprit de former un concept similaire. Non, il regarde la poule dans laquelle se forme un œuf. Il ne lui vient pas à l’esprit de se poser la même question que le physicien devant l’aiguille magnétique. Le biologiste dit simplement que, l’œuf se formant dans la poule, la cause en est dans la poule aussi. S’il voulait procéder comme le physicien devant l’aiguille aimantée, il dirait que la poule est certes le lieu où se forme l’œuf, mais que le cosmos concourt à la formation de l’œuf comme il concourt à donner la direction à l’aiguille magnétique. Il dirait : je dois étendre mes considérations au-delà des limites étroites de la nature et prendre en compte tout ce qui se trouve en dehors de celle-ci. Dans la poule se trouve le lieu où se forme l’œuf mais les forces proviennent du cosmos comme elles en proviennent également pour diriger l’aiguille aimantée.
Il est urgent de développer méthodiquement un tel concept, et pourtant, aux yeux de la biologie officielle, ce serait une entreprise de fou, fantaisiste et ridicule. La biologie officielle ne voit pas qu’elle s’est fourvoyée dans l’impasse de l’inanimé. Cette science officielle n’étant même pas capable de former quelque concept plus général sur un tel sujet, comment pourrait-t-elle en avoir sur la vie sociale ou politique de l’être humain ? Comment peut-on espérer que sortira des concepts de la science naturelle quelque chose dont l’humanité a besoin, à savoir une vivification, un rafraîchissement des concepts ? Or ce n’est précisément pas possible sur le terrain même le plus important de la vie humaine. Voyons cela par un exemple que nous voulons saisir par la science de l’esprit.
La seule observation du squelette humain montre déjà quelque chose d’important, je dirais même de grandiose. Vous observez d’abord que la tête n’est que posée en quelque sorte sur le tronc ; c’est un monde à part. Le reste du squelette a une forme toute différente. Dès qu’on fait appel à la théorie de la métamorphose de Goethe, on parvient à observer certes un passage entre le squelette du tronc et le crâne, mais le crâne est sphérique, c’est une empreinte de la sphère cosmique tout entière. Le reste est beaucoup plus lunaire. Il s’agit là d’un trait essentiel qui montre, pour peu qu’on désire obtenir quelque concept fertile à propos de la forme humaine, qu’il faut prendre en compte quelque chose qui est suggéré déjà par la forme. Notre science naturelle est grandiose mais elle est analphabète devant la connaissance du monde. Elle procède comme un lecteur qui, au lieu de lire un texte, en décrirait les lettres : le A est ainsi, le B est ainsi etc., il ne lirait donc pas, mais examinerait les lettres. Il s’agit donc ne pas se contenter, comme notre science actuelle, de décrire les objets, mais de s’élever à la lecture des formes que présente la nature et de découvrir les rapports qu’il y a entre elles, d’en découvrir les transitions. On accède ainsi, par la lecture des formes et des phénomènes de la nature, au déchiffrage du sens à donner au monde. Les gens qui sont complètement enchaînés à leur analphabétisme devant les formes de la nature trouveront une telle affirmation parfaitement horrible. On pourrait citer bien des exemples de l’horreur qu’inspirerait aux scientifiques le fait de tirer de la forme du crâne un concept applicable au reste de l’organisme humain. La nature de l’être humain est double, et cette double nature s’exprime déjà par le contraste saisissant entre le crâne et le reste de l’organisme.
Considérant la double nature de l’être humain par la science de l’esprit – on pourrait considérer davantage de parties, mais peu importe aujourd’hui – on peut faire la lecture d’une quantité incroyable de choses sur la simple observation de la forme humaine. La science de l’esprit permet de constater que la tête humaine traverse, par la naissance au monde physique, une évolution différente du reste de l’organisme, tout comme elle en diffère également de par sa forme. Il est tout d’abord intéressant de constater que la tête se développe trois à quatre fois plus vite que le reste de l’organisme. Le reste de l’organisme est sous le dénominateur commun du cœur, si bien qu’on peut relever le contraste qu’il y a avec la tête, c’est-à- dire entre l’organisme cœur et l’organisme tête. L’organisme cœur se développe en effet trois à quatre fois plus lentement que l’organisme tête. Si nous n’étions que tête, nous aurions atteint l’âge de la mort vers vingt-huit ans déjà, tant son développement est rapide. Grâce au développement plus lent du reste de l’organisme nous pouvons atteindre des âges bien plus avancés. Il n’empêche, l’être humain porte en lui deux développements, un développement tête et un développement corps. En règle générale le développement tête a atteint son terme à vingt-huit ans, au-delà, il ne progresse plus. C’est le reste de l’organisme qui se développe au-delà de cet âge. C’est lui qui envoie alors les rayons du développement vers la tête. Il suffit d’observer la forme et les caractéristiques du développement de cette forme pour se convaincre de cela, quoiqu’on ne le découvrira peut-être pas par soi-même. Il faut recourir à la science de l’esprit pour le découvrir. Mais voyez-vous, qui n’a pas observé un petit enfant et ne peut se dire plus tard lorsqu’il le revoit : cet enfant ne s’est mis à ressembler que plus tard à telle ou telle personne ? Cela provient du fait que les forces de l’hérédité se trouvent en réalité dans le reste de l’organisme. La tête est formée totalement à partir du cosmos. La physionomie de la tête ne se met à ressembler à celle du reste du corps que lorsque les forces de l’hérédité contenues dans le reste du corps commencent à déployer leurs effets, ce qui se fait plus lentement. Ce n’est qu’un exemple pour montrer que l’observation des faits extérieurs permet de confirmer ce que la science de l’esprit découvre par ses propres voies. Ce qui importe est de tenir compte de cela : la marche du développement de la tête est bien plus rapide que celle du reste du corps.
Voyez-vous, il n’était pas très important de connaître ces choses autrefois lorsque les êtres humains étaient moins libres, ils étaient guidés en quelque sorte par les bonnes puissances spirituelles. Elles établissaient l’accord entre le rythme de développement rapide de la tête et celui plus lent du reste de l’organisme. Nous sommes à l’aube d’une période où l’être humain devra établir lui-même cet accord. C’est pourquoi il doit comprendre ces choses correctement et, surtout en tenir compte ; il offense le développement en ne le faisant pas. Or il est un domaine de la vie humaine dans lequel on pèche énormément en ce sens. Ce péché commence à montrer sporadiquement ses effets car nous y sommes plongés depuis le 19e siècle, mais il montrera ses affreuses conséquences si les êtres humains ne saisissent pas les impulsions spirituelles. Aujourd’hui ces péchés se manifestent de la manière suivante : on ne prend pas en compte que l’être humain doit recevoir quelque chose, pour son développement normal, qui respecte le fait que la tête se développe trois [ou quatre] fois plus vite que le reste du corps. Or c’est dans le domaine de l’éducation et de l’enseignement que cela est particulièrement néfaste et ce pour la raison suivante : sous l’influence de la conception du monde issue des sciences naturelles, il s’est formé des concepts purement et seulement adaptés au développement de la tête, des concepts qui n’offrent rien au développement du reste de l’organisme. Ce sont des concepts acquis au rythme du développement de la tête et non au rythme qui convient au reste de l’organisme.
Cela revêt une grande signification. Il ne s’est développé au cours du temps que des idées qui, n’occupant que la tête, laissent le cœur froid et vide. Les effets s’en font déjà sentir sporadiquement aujourd’hui, mais ils prendront de l’ampleur. Essayez, si vous pouvez, d’observer le monde. Par son double aspect : formation tête et formation cœur, l’être humain a besoin de recevoir dans sa jeunesse une formation qui ne soit pas seulement pour la tête. Or, dans sa jeunesse, il reçoit prioritairement une formation pour sa tête, car le reste se développe plus lentement. Si l’on voulait éduquer l’être humain pour le reste du corps comme on le fait pour la tête, on devrait le laisser à l’école durant toute sa vie. Lors de la scolarité, on ne peut traiter que la tête. Or on la traite actuellement de telle manière qu’elle est ensuite incapable de nourrir spirituellement et psychiquement le reste de l’organisme. Le reste du corps, lui, exerce sur la tête, durant toute la vie, les impulsions de l’hérédité, sans quoi nous atteindrions le seuil de la mort à vingt-sept ans, car la tête y est prédisposée. Mais la tête devrait également pouvoir dégager vers le corps ce qui est éduqué en elle.
Vous pouvez vérifier que l’éducation actuelle ne permet pas cela, en vous demandant la chose suivante : ne peut-on pas constater que les gens qui ont reçu l’éducation scolaire ne se souviennent plus tard que de ce qui est entré dans leur vie de sentiment ? Ils ne font d’ailleurs souvent même pas cela, ils se réjouissent au contraire de pouvoir, au plus vite, tout oublier de leur scolarité. Cela ne signifie rien d’autre sinon que le reste de l’organisme observe la formation de la tête. Si le reste de l’organisme recevait de la part de la tête ce dont il a besoin, on ne se rappellerait pas l’école seulement par le souvenir, mais on porterait le regard sur elle, comme on regarde un paradis, sur ce que le maître a apporté, avec en tout instant un contentement intime, avec attachement, comme sur une source à laquelle on puise sans cesse le rajeunissement. Si l’on avait une éducation du cœur et pas seulement de la tête, ce serait donc une source de jouvence. Grâce à son éducation, l’être humain aurait donc ainsi toute sa vie durant à donner au reste de l’organisme, dont le développement est beaucoup plus lent, quelque chose qu’il peut puiser à l’éducation de son enfance.
Aujourd’hui les hommes vieillissent plus vite et cela ne fait que commencer, mais cela ira toujours en s’aggravant. Les hommes deviendront séniles toujours plus rapidement du fait qu’ils ne se tournent plus vers leur mémoire que par les souvenirs de ce qu’ils ont reçu pour la tête et qui n’a de signification que jusqu’à l’âge de vingt-sept ans. Au-delà, ce à quoi on se souvient s’arrête, devient inutilisable ; et l’être humain vieillit. Il vieillit intérieurement en son âme et en son esprit car la formation de la tête n’est pas à même de se déverser dans la formation, quatre fois plus lente, du reste du corps.
Ces choses doivent être prises en compte. Il faut néanmoins, pour cela, que notre système d’enseignement dans les écoles change complètement. Il faut qu’on ait des concepts vivants en lieu et place des concepts morts. Se souvenir d’une théorie comme celle de Kant-Laplace ne peut que faire vieillir les humains. La réalité, c’est-à-dire que le point de départ de notre cosmos est de nature psychique et spirituelle sera la source permanente d’un rajeunissent, pour peu qu’on l’intègre correctement dans l’enseignement. Et il est possible de donner à la matière enseignée une forme qui ne soit pas simplement une méthode, mais qui soit retravaillée totalement dans le sens de l’anthroposophie de manière à ce qu’elle devienne, pour l’être humain, une source permanente de rajeunissement aussi longtemps qu’il s’en souviendra, et ce pas seulement par sa seule pensée[1]. Il faut atteindre très consciemment une situation où les êtres humainsde cinquante ans ne deviennent plus des vieillards mais où ils soient capables de se nourrir intérieurement de ce qu’ils ont reçu dans leur jeunesse ; qu’ils disposent d’une source de jouvence, d’un breuvage rafraîchissant grâce à ce qu’ils ont vécu étant jeunes. Il faut donc que la matière ne soit plus enseignée seulement pour développer la tête, mais qu’elle serve au développement de l’organisme humain tout entier, lequel se développe trois à quatre fois plus lentement que la tête.
Cela signifie que les concepts morts qui ont cours chez les hommes de science, et par conséquent également dans la culture générale, doivent être vivifiés. N’allez pas sous-estimer l’importance que cela revêt pour la vie sociale. On pourrait croire que cela ne touche que la science naturelle au sens strict, mais ce n’est pas le cas. La science agit sur la totalité de la formation actuelle, sur le spectre entier du développement actuel de l’humanité. Les concepts de la science s’étendent jusque dans les journaux du dimanche. Même celui qui ne lit que le dimanche s’imprègne de ce qui constitue sa croyance actuelle, sa véritable croyance actuelle, celle qu’il a en dépit de ses hypocrisies devant l’Église ou sa profession. Il est infecté par les concepts morts de la science naturelle, même si ces concepts morts sont considérés de manière spirituelle. Il importe de voir cela très clairement. (…)
[1] Ndlr : Ceci ne signifie en aucun cas, enseigner l’anthroposophie aux enfants ! « Donner à la matière enseignée une forme qui ne soit pas simplement une méthode, mais qui soit retravaillée totalement dans le sens de l’anthroposophie » signifie clairement dans cet exposé de Rudolf Steiner travailler avec des concepts vivants, qui parlent tout autant au cœur qu’à la tête ! Merci de ne pas faire dire à l’auteur ce qu’il n’a clairement pas dit. Laissons-cela aux charlatans.
[Caractères gras et italique S.L.]
Rudolf Steiner
Note de la rédaction À NOTER: bien des conférences de Rudolf Steiner qui ont été retranscrites par des auditeurs (certes bienveillants), comportent des erreurs de transcription et des approximations, surtout au début de la première décennie du XXème siècle. Dans quasi tous les cas, les conférences n'ont pas été relues par Rudolf Steiner. Il s'agit dès lors de redoubler de prudence et d'efforts pour saisir avec sagacité les concepts mentionnés dans celles-ci. Les écrits de Rudolf Steiner sont dès lors des documents plus fiables que les retranscriptions de ses conférences. Toutefois, dans les écrits, des problèmes de traduction peuvent aussi se poser allant dans quelques cas, jusqu'à des inversions de sens ! |
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