Extrait d'une conférence donnée le 3 février 1924. Cet extrait est publié dans :
« Le congrès de Noël - Lettres aux membres », pg. 272
Éditions Anthroposophiques Romandes 1985
Traduction : Marcel et Paul-Henri Bideau
NDLR : Ce que nous publions ci-dessous est un extrait de cet extrait.
(À la suite de sa conférence, Rudolf Steiner s'adressa encore en ces termes à ceux qui s'étaient fait inscrire pour la première Classe) :
(...) La réunion d'aujourd'hui, cela va de soi, n'a pas encore valeur d'engagement ; mais il faudra que les amis qui sont restés prennent d'abord conseil avec eux-mêmes et se demandent en toute conscience s'ils veulent vraiment assumer les devoirs d'un membre de l'Université libre de Science de l'esprit. Car il s'agit de prendre désormais pleinement au sérieux ce qui a souvent été énoncé comme l'autre condition à remplir pour que des êtres se réunissent dans l'esprit que nous entendons ici. En réalité, jusqu'à présent on n'a même pas encore, aimerais-je dire, bien commencé à comprendre, dans bien des milieux anthroposophiques, ce qu'il faut entendre par ce sérieux.
Nous avons la Société anthroposophique universelle, qui procure à l'homme d'aujourd'hui les connaissances spirituelles. On peut être dans cette société sans se proposer d'assumer des obligations. Il n'y a donc pas de motif particulier, à moins qu'on ait la volonté d'assumer des obligations réelles et graves, pour qu'on aille au-delà de l'appartenance à la Société anthroposophique.
Cependant nous avons absolument besoin d'un cercle de personnes qui de l'exotérisme veulent pénétrer dans l'ésotérisme. Et on ne peut pas pénétrer dans l'ésotérisme sans assumer des obligations. En effet, s'il n'y avait personne qui prenne sur soi ces obligations, l'anthroposophie ne pourrait pas subsister. Ce qui est en jeu avec cette première Classe que je voudrais constituer, c'est que le rapport entre la Direction et chacun des membres doit être conçu en un certain sens comme un rapport entre libres contractants, mais un contrat dans lequel on s'engage véritablement. Si bien que la Direction ne peut à aucun moment se sentir liée à faire avec un membre ce qui doit être fait dans la première Classe si ce membre ne s'engage pas de son côté[1]. Il s'agit donc vraiment d'un rapport entre libres contractants. Mais il faut comprendre avec le maximum de sérieux qu'il s'agit d'un contrat librement accepté. Et c'est ainsi seulement que nous pourrons peu à peu entrer dans un véritable ésotérisme. Il s'agit avant tout que de leur côté les membres de la Classe se déclarent réellement prêts à être représentatifs pour la culture de l'anthroposophie dans le monde.
Voyez-vous, la différence entre ce qui est né depuis Noël et ce qui existait auparavant, c'est que précédemment la Société anthroposophique était au fond une sorte de Société administrative qui s'était chargée de l'anthroposophie et pour laquelle il s'agissait de fournir un cadre à l'anthroposophie. Ce qui doit exister maintenant, c'est que l'institution qui part ici de Dornach et se pose devant le monde soit prise elle-même en un certain sens comme une affaire ésotérique. Si bien que le Comité directeur qui a été constitué à Noël[2] doit être considéré par les membres comme un organisme qui sous son entière responsabilité prend fait et cause pour l'anthroposophie dans le monde[3] : tout ce qui est anthroposophie regarde ce Comité directeur en tant que tel.
Si vous prenez cela dans sa pleine signification, vous trouverez également compréhensible qu'à l'avenir, pour ce qui doit constituer la vie de l'anthroposophie, on ne voie plus sous aucune forme ce qu'on a pu à nouveau depuis Noël constater ici ou là. Par exemple on a pu entendre des personnes s'exprimer ainsi : « Nous faisons ceci en petit comité, nous n'allons pas pour cela trouver le Comité directeur. Pourquoi devrions-nous d'abord nous soucier de ce que pense le Comité directeur ? » - Eh bien, l'avenir montrera aux membres de la première Classe que si quelqu'un veut se livrer à une activité anthroposophique en ignorant le Comité directeur, celui-ci de son côté fera ses affaires sans lui.
C'est là naturellement quelque chose que je ne dirais pas dans la Société anthroposophique universelle. Mais c'est cela qu'il y a dans ce rapport entre libres contractants qui doit exister entre les membres de la première Classe et le Comité directeur. Si donc quelqu'un veut être le représentant de l'anthroposophie en quelque affaire que ce soit sans se mettre en liaison avec le Comité directeur, celui-ci se dira de son côté : j'arrangerai mes affaires sans m'occuper de lui. Automatiquement
N'est-ce pas, c'est une forme particulière de rapport. Cette forme que j'énonce de cette façon, on peut aussi l'exprimer autrement. Mais c'est seulement ainsi que nous parviendrons à mettre vraiment de l'unité dans tout ce qui concerne l'Université libre. Par là nous en viendrons peu à peu à acquérir le sérieux que requiert l'anthroposophie[4]. Nous pourrons alors disposer d'un noyau de personnes qui se sentiront vraiment solidairement responsables de ce que l'anthroposophie doit réaliser. Et surtout il sera possible que les petites chapelles disparaissent. Car ce qui a considérablement nui, c'est justement ce besoin de faire bande à part, l'apparition de toutes ces chapelles. Personne ne pourra plus non plus faire cavalier seul[5]. Ceux qui y tiendront absolument pourront le faire dans la Société anthroposophique. Mais pour ceux qui appartiennent aux Classes ce ne sera pas possible, parce que s'ils agissent ainsi, ils cesseront alors d'appartenir à la Classe.
Ce sont les choses qu'il faut vraiment une bonne fois se dire avec tout le sérieux requis. Ainsi, du fait que chez nous les choses seront prises autant au sérieux qu'ici ou là dans le monde - où il s'agit de tout autre chose que l'anthroposophie - cette cohésion pourra s'établir chez nous aussi. Sans cela toute la refonte de la Société à laquelle il a été procédé à Noël n'aurait à vrai dire aucun sens. Car l'usage s'est instauré, même dans la partie de la Société qui entoure immédiatement Dornach, que pour bien des choses on a dit : « Nous ne voulons pas importuner le Dr. Steiner, nous n'allons pas l'interroger pour n'importe quel détail. » - La plupart du temps les gens se sont comme par hasard abstenus de m'interroger quand ça ne les arrangeait pas ! Il en est résulté que toute une série d'affaires m'ont été soumises à un stade où elles étaient déjà engagées, où on a été obligé de les résoudre autrement qu'on ne l'eût fait si on me les avait soumises au début. Je veux dire par là que l'unité doit s'instaurer dans tout ce qui concerne le contenu de l'anthroposophie[6].
Certainement il y aura des difficultés ; peu nombreux comme ils sont, les membres du Comité directeur seront surchargés de travail. Nous allons laisser les choses se développer, nous allons d'abord les prendre telles qu'elles résultent des faits eux-mêmes. Mais nous n'allons pas tomber de nouveau dans l'erreur qui consiste à demander conseil au Comité directeur pour des choses relativement peu importantes et à dire en revanche, à l'occasion de choses de la dernière importance : « Il faut que nous y arrivions tout seuls » - parce que cela plaît davantage - « il ne faut pas importuner le Comité. » N'est-ce pas, quand on en reste à l'aspect purement formel des choses, on peut dire : « Et ma liberté, qu'est-ce qu'on en fait ? » Bien sûr, chacun peut agir de son côté et garder ainsi sa liberté. Mais il faut aussi que le Comité conserve la sienne. Il faut qu'il ait la liberté de ne pas être obligé de faire ce dont il ne peut pas répondre.
Si la bonne volonté est présente, on comprendra bien la nécessité de tout cela, et ce que je dis entraînera d'abord chez les personnes ici réunies un examen précis, un examen de conscience : elles se demanderont avant toute chose si elles veulent s'engager à se mettre dès le départ, pour tout ce qui a trait à l'anthroposophie, en plein accord avec le Comité. Sinon il est nécessaire que le Comité déclare de son côté : je ne reconnais pas à cette initiative le caractère anthroposophique[7]. En même temps il déclare bien entendu qu'il ne peut pas collaborer avec ceux qui veulent fonder une anthroposophie à part. Les choses sont vraiment trop sérieuses et il faut qu'à partir de maintenant nous les prenions dans tout leur sérieux. (...)
Notes de la rédaction
(Stéphane Lejoly)
[1] Il s’agit réellement d’une réflexion de bon sens, fondée sur la liberté de contracter, de part et d’autre.
[2] À notre sens, il faut nécessaire comprendre qu’il s’agit du comité constitué à Noël 1923… et pas nécessairement celui qui existe après le décès de Rudolf Steiner, ou encore en 1935, 1990, 1924 ou 2140 par exemple ; et encore moins toutes sortes de comités qui existeront peut-être jusqu’à la fin de l’existence de l’humanité sur terre, ce qui serait absurde ! Toutes les paroles de Rudolf Steiner mentionnées dans cette allocution sont forcément à contextualiser !
[3] C’est à ce niveau que des difficultés majeures apparaissent. Depuis le décès de Rudolf Steiner, le comité de Dornach (Vorstand) n’a pas spécialement toujours pris fait et cause pour l’anthroposophie. À plus d’un moment, il a pris fait et cause pour des pensées et des actes clairement « anti-anthroposophiques » (nous faisons usage de cette expression pour faire simple ; elle est en soi problématique…). Pensons par exemple à l’exclusion dans une ambiance extrêmement délétère en 1935 de la moitié des membres de la Société anthroposophique, dont certains collaborateurs les plus proches de Rudolf Steiner ; à d’innombrables disputes ; à l’incompétence manifeste de divers membres du comité au cours du XXème siècle jusqu'à nos jours ; plus récemment à partir des années 2010, à la publication d’écrits cautionnés par le Vorstand qui déforment peu et plutôt prou les propos de Rudolf Steiner (voir par exemple ici : Imagination et hallucination ou encore ici La projektion de la projektion - « Le texte devrait être jugé sur ses propres bases et non de l'extérieur au moyen d'un mode d'accès qui lui est étranger »). Bref, la liste de ce que j’appellerais d’une certaine manière « des exactions menées par tel ou tel comité » est loin d’être courte.
Ceci ne signifie nullement qu’il n’y a pas eu des réalisations exemplaires accomplies par des comités, ainsi que des personnalités remarquables qui en étaient membres. Il ne s’agit surtout pas de « jeter le bébé avec l’eau du bain ». Toutefois, l’enjeu est ici de ne pas verser dans l’illusion qui consisterait à croire, sur base d’une interprétation simpliste et erronée des propos de Rudolf Steiner dans cet extrait de conférence, que le comité de Dornach prend encore de nos jours nécessairement et « inévitablement » fait et cause pour l’anthroposophie. Ce n’est plus le cas depuis très longtemps. Il s’agit dans le fond de cesser de cultiver toute forme de sentiment, de croyance et de pensée qui mènerait d’une façon ou d’une autre à se soumettre (intérieurement) à une autorité, qu’il s’agisse de celle du comité de Dornach, du Pape, de l’État ou de toute autre personne ou institution. Toutes ces personnes et institutions sont forcément faillibles. Ce type de sentiment, de croyance, et de pensée ne constitue-t-il pas un obstacle qui rend simplement impossible toute avancée sérieuse sur le chemin de connaissance anthroposophique ?
[4] Selon mon expérience, qui est bien sûr limitée, ce qui me frappe chez au moins quelques personnes membres de « l’Université libre », c’est leur manque de sérieux dans leur relation avec l’anthroposophie. Que l’on se rassure, je ne communiquerai pas de noms ici :-) . Bref, il m’est difficile d’accorder du crédit à cette « institution », quand je vois de tels attitudes et comportements. Ne faudrait-il pas entre autres avoir le courage de nettoyer les écuries d’Augias pour espérer que cette Université se développe un jour bien d’avantage ? Qui aura ce courage et cette volonté ? M’étant battu contre des moulins à vent pendant des années, je suis « sorti de l’écurie » et suis actuellement « hors course » ;-) .
[5] Parmi les questions que suscitent en moi ces pensées de Rudolf Steiner : comment toutefois ne pas faire « bande à part » ou « cavalier seul » lorsque sont constatés des problèmes aussi graves que ceux auxquels je fais allusion dans les deux remarques précédentes ? Ne serait-ce pas dans certains cas s’unir à quelque chose de corrompu et de corrupteur pour la démarche de connaissance anthroposophique, que de se lier (aveuglément ?) sans plus, par exemple à l’Université libre ou au comité à Dornach tels qu’ils existent actuellement ? En outre, même sans faire référence à l’Université libre ou au comité, selon mes expériences répétées un très grand nombre de fois, cela ne pourrait-il pas s’avérer souvent destructeur pour des initiatives dont je suis un porteur, de tenter de collaborer avec d’autres anthroposophes, y compris dans des cercles plus locaux ? Si je veux porter des initiatives anthroposophiques, même les plus modestes, ne vaut-il pas mieux me tenir en dehors de ces fonctionnements institutionnels et (parfois soi-disant) sociaux, dont le caractère anti-social, car destructeur pour l’initiative et la créativité individuelles, peut au contraire s’avérer particulièrement prononcé (encore une fois, selon mon expérience personnelle répétée) ? J’ai constaté que l’intérêt et l’amour pour l’initiative et la créativité d’autrui n’y sont bien souvent pas cultivés, ou alors, dans une faible mesure. D'aucuns auront peut-être des points de vue très différents, selon leur propre chemin de vie.
[6] En effet, c’est un enjeu majeur. Toutefois il est impossible d’œuvrer à une pourtant nécessaire unité, s’il s’agit de s’associer avec certaines personnalités « corrompues » (dans le sens spirituel du terme, à savoir qui agissent selon des orientations opposées à celle de l’anthroposophie). Nous ne sommes pas dans un monde de « bisounours » comme on dit aujourd’hui. Œuvrer en vue de l’unité : mille fois oui ! Mais dans le discernement des personnes avec qui faire œuvre commune et des personnes avec qui surtout ne pas se lier !
[7] Si seulement on cessait enfin de considérer comme étant anthroposophiques toutes sortes d’initiatives ou de contenus dont l’existence est publiée dans des bulletins d’information, qui n’ont d’anthroposophiques que le nom, ce serait déjà un premier pas. En effet, n’importe qui peut publier n’importe quoi dans certains de ces bulletins. Ce qui signifie en clair, que dans certains cas le (ou les) comité, du fait de son indolence, collabore avec ceux qui veulent fonder une anthroposophie à part, voire font de « l’anti-anthroposophie ». Comment faire alors confiance à un tel comité ? (à nouveau, je ne parle pas du Vorstand dans lequel a vécu Rudolf Steiner). Bref, à nouveau nous sommes renvoyés à la question : dans quel contexte et conditions peut-il être indiqué de se lier et de collaborer avec un Vorstand, dans l’esprit de cet extrait de conférence de Rudolf Steiner, et dans lesquels est-ce vain, voire contre-indiqué ?
Note de la rédaction À NOTER: bien des conférences de Rudolf Steiner qui ont été retranscrites par des auditeurs (certes bienveillants), comportent des erreurs de transcription et des approximations, surtout au début de la première décennie du XXème siècle. Dans quasi tous les cas, les conférences n'ont pas été relues par Rudolf Steiner. Il s'agit dès lors de redoubler de prudence et d'efforts pour saisir avec sagacité les concepts mentionnés dans celles-ci. Les écrits de Rudolf Steiner sont dès lors des documents plus fiables que les retranscriptions de ses conférences. Toutefois, dans les écrits, des problèmes de traduction peuvent aussi se poser allant dans quelques cas, jusqu'à des inversions de sens ! |
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