Extrait du reccueil de conférences « Les arrière-plans spirituels de la Première Guerre mondiale »
Stuttgart, le 28 avril 1918 - 15ème conférence
Rudolf Steiner – GA174b
Éditions anthroposophiques romandes (2010)
Traduction : Jean-Marie Jenni
(…) Voyons tout d’abord les circonstances lors desquelles une partie de l’esprit est chassée dans l’inconscient[1]. Une des circonstances en est le plus souvent les faux principes d’éducation qui tendent selon les vieilles recettes à extraire l’enfant le plus vite possible de l’enfance. Avec quelle énergie ne s’emploie-t-on pas à renvoyer l’enfant ou le jeune homme le plus vite possible à son propre jugement ? Avec quelle énergie ne s’emploie-t-on pas à éduquer l’enfant à l’encontre de tout ce que j’ai pu dire dans mon livre L’Éducation de l’enfant à la lumière de la science de l’esprit ? Or il est important que l’enfant vive pour toute chose une représentation imagée, que la compréhension par l’entendement n’intervienne que le plus tard possible. Or on n’a que peu de sens pour cela aujourd’hui. Notre culture déjà a très peu de sens pour cela. Mais il ne s’agit pas de refouler cette culture, la science de l’esprit ne doit pas être réactionnaire. Elle prendra évidemment en compte la marche culturelle matérielle, mais ce progrès extérieur matériel exige qu’un contrepoids y soit opposé.
Il en allait autrement en des époques où l’être humain n’apprenait pas à lire et à écrire en ses années d’enfance. Je ne veux aucunement prôner l’analphabétisme. Ne me comprenez pas mal. Aujourd’hui c’est considéré comme un malheur de rester analphabète, car on ne mesure plus l’âme à l’aune de ce qu’elle a de vivant en elle, mais de ce qu’elle a acquis ; ce qui, en définitive, n’a plus rien à voir avec l’âme humaine. Autrefois, lorsque l’écriture était encore imagée, lorsque la lettre reflétait le secret d’un mot, elle représentait quelque chose. Mais aujourd’hui on a affaire à ces minuscules esprits qui se présentent sur le papier au regard des petits enfants, ceux-ci doivent les déchiffrer. Ce sont de petits esprits que les enfants ensorcèlent eux-mêmes dans leur cahier ; quelle relation cela a-t-il avec l’âme humaine ? Ce ne sont que des signes, des signes arbitraires. On pourrait imaginer tout autre chose, certains ont même déjà inventé autre chose, comme la sténographie. Rien n’impose plutôt telle forme que telle autre. Or voilà une exigence de la culture terrestre ; tout réactionnaire peut s’y opposer, mais pas la science de l’esprit. Il fallait évidemment que cette écriture arrive. Mais il y faut un contrepoids. La science de l’esprit ne considère pas comme un idéal l’abolition de l’école, mais il faut y apporter un contrepoids, un enseignement imagé, afin que l’enfant reçoive force indications sur les secrets du monde, un enseignement qui établisse un lien entre le cœur de l’enfant et toutes les matières et toutes les énigmes du monde. Chaque animal, chaque plante expriment par leur forme quelque chose qui est en lien énigmatique avec toute la création. La fraîcheur d’âme nécessaire à la perception de ces manifestations ne se présente chez l’être humain qu’à un certain âge. Il s’agit à un certain âge de grandir avec la création.
Voyons un exemple. J’ai souvent cité une parole prononcée par Vincent Knauer[2], l’historien, philosophe et un ancien ami. Dans sa bonne conscience scolastique du Moyen Âge, il répondait à ceux qui prétendent que tout est matière de même nature, qu’il suffisait d’observer la matière du loup et celle de l’agneau ; que l’on enferme un loup afin qu’il ne mange rien d’autre que de l’agneau, et si la matière de l’un est comme celle de l’autre, on ne tarderait pas à voir le loup devenir comme un agneau, il en prendrait en tout cas l’innocence. Cela montre clairement que ce qui donne la forme vivante au loup, nous l’appelons âme-groupe, contient autre chose que la structure de l’agneau. Ne regarder que la matière, en ignorant la matière formée, la matière traversée d’esprit, ne conduit pas à l’observation de la création, mais en éloigne. Les animaux autour de nous arborent des formes les plus variées. Voyons sous cet angle la différence qu’il y a, ne serait-ce qu’entre un animal et l’être humain. Voyons cela avec précision. Les êtres humains présentent des différences qui s’expriment dans les caractères raciaux mais qui n’atteignent jamais l’ampleur des différences entre animaux, les êtres humains sont les mêmes sur toute la planète. Pourquoi ? Parce que chez eux, les rapports d’équilibre sont différents. L’animal résulte d’équilibres qui se forment par rapport à la terre. On le voit bien chez le singe qui atteint presque à la station verticale. L’animal est formé de telle manière que sa colonne vertébrale est en somme prédisposée à être parallèle à la surface de la terre ; l’arrière de l’animal est à la même hauteur que l’avant. Le caractère le plus significatif de l’être humain est qu’il est construit d’emblée de manière à porter au-dessus de la partie arrière ce qui chez l’animal est à la même hauteur. Chez l’être humain, la ligne qui relie la tête et les pieds tombe dans la verticale alors que chez l’animal elle est horizontale. En étant appelé à établir lui-même son équilibre par rapport à la terre, un équilibre qui se présente chez le singe de manière caricaturale et qui chez l’être humain participe de toute évidence à son être, l’être humain s’élève au-dessus des formes particulières de chaque espèce animale. Pour cette raison, pour avoir élevé la tête au-dessus du reste du corps, l’être humain n’a pas une configuration aussi définie que les espèces animales. Il s’agit là d’un caractère extraordinairement important. Les darwinistes n’ont pas encore pensé à cela. Mais c’est cela qui est déterminant.
Je ne peux que suggérer ce sujet, car il faudrait un grand nombre de conférences pour le développer plus en détail. Cela apporterait un éclairage d’une profonde signification sur les différences qu’il y a entre l’homme et l’animal. Mais cela ne nous intéresse pas tellement aujourd’hui, en revanche il nous intéresse de voir que l’homme surmonte en lui la forme animale par sa station debout en se donnant sur la terre une posture différente. Il se rend ainsi plus indépendant de la terre. Cela ne concerne que l’être humain physique. Cela change avec le corps éthérique. Celui-ci est plus mobile en lui- même, il est à chaque instant différent en chaque individu humain. Lorsque quelqu’un regarde un lion, le clairvoyant observe la forme du lion à travers celui qui regarde. Si vous observez une hyène, vous devenez vous- même une forme de hyène dans le monde spirituel. Tandis que l’être humain surmonte physiquement les formations extérieures, dans l’éthérique il s’adapte à ce qu’il rencontre dans son entourage. C’est derechef un caractère qui le distingue fortement du monde animal. Chaque animal a sa propre forme ; le lion qui voit un chien ne peut pas, dans son éthérique, imiter la forme du chien. Il reste intérieurement un lion, il ne peut en somme reconnaître que ses congénères. Observez la différence de comportement d’un animal en face d’un congénère ou en face d’une autre espèce ! Dans ce domaine l’être humain est versatile, il est multiforme ; il s’adapte par son corps éthérique au monde qui l’entoure. Mais l’enjeu est de savoir si cette adaptation est régulière ou irrégulière, si elle intervient dans la vie de manière sensée ou absurde. L’ensemble du monde animal n’est pas seulement ce que le zoologiste observe aujourd’hui, mais par la diversité des formes animales, par la fixation dans les formes physiques de ce que l’être humain est sans cesse capable de devenir (ou d’imiter), il montre que chaque forme animale a un sens particulier et que les liens entre les espèces ont, eux aussi, un sens particulier. On peut, en quelque sorte, lire le sens de tout le monde animal. Ce faisant, grâce à la participation intérieure rendue possible en imitant soi-même la forme extérieure, on établit un pont entre soi et le monde spirituel par lequel se révèle à soi le sens de la forme fixe extérieure.
Autrefois les hommes essayaient de ressentir le sens du monde de manière instinctive. Ce qui en est parvenu aux époques historiques par les traditions se sont des récits symboliques sur les animaux : les contes d’animaux, les légendes, les fables, etc. On ne peut plus retourner à cela. Il nous faut, en revanche, développer autre chose, de manière à ce que les hommes n’apprennent pas seulement à bûcher intellectuellement, dans l’abstraction, des connaissances à propos des formes animales. Or comment décrit-on les animaux dans les manuels scolaires ? Les enfants s’y ennuient mortellement parce qu’on n’y décrit que l’aspect extérieur. Faites-en sorte que le lion redevienne dans la création un animal qui diffère de la hyène ou du kangourou ! L’être humain retrouvera son sens dans la création, il accueillera à nouveau la création de manière vivante. Il s’ensuivra, s’il s’approfondit ainsi dans la création, que l’esprit deviendra mobile, plein de signification. Il ne se contentera plus de la science officielle qui aujourd’hui tient le haut du pavé. On fait des expériences bien étranges aujourd’hui. Lorsque vous observez le développement du règne animal tel qu’il est présenté par la science officielle, même lorsque celle-ci est un peu moins empreinte de préjugés, vous faites d’étranges découvertes. Il n’est pas besoin d’aller jusqu’au darwinisme, on peut en rester à Lamarck[3], il est encore bien plus intelligent que ce que la vision matérialiste a réussi à faire du darwinisme. Vous y trouverez exposé également comment les animaux se sont adaptés à leurs conditions de vie. Certains animaux se sont dotés de nageoires lorsque les conditions les ont poussés dans l’eau. D’autres ont développé des griffes pour attraper leurs proies au sommet des arbres, etc. Oui, n’est-ce pas, si les organes se développent à la suite de nouvelles habitudes, il faut bien qu’ils aient été autres auparavant. Les animaux qui reçoivent des nageoires devaient ne pas en avoir auparavant, devaient avoir d’autres membres ; les bêtes suivantes les auraient formées, par suite de leurs conditions de vie. On en arrive peu à peu à voir que les animaux à nageoires avaient tout d’abord des membres conformés autrement et que les animaux sans nageoires ont développé leurs membres également à partir de membres conformés autrement. C’est bien ainsi. Simplement, on ne le remarque pas, car on étudie avec application, mais on ne le remarque pas. On explique la longueur du cou de la girafe en disant qu’il était d’abord court et qu’il s’est allongé afin que la girafe puisse brouter le sommet des arbres. Si elle avait un cou plus court, on pourrait dire tout aussi bien qu’il s’est raccourci lorsqu’elle a pris d’autres habitudes. On ne remarque pas que l’on retourne sans cesse les arguments, qu’on les roule en boule. On ne s’imagine même pas l’ampleur de la confusion qui règne ainsi dans la pensée lorsqu’une conception du monde est incapable de jeter un pont sensé entre l’homme et son environnement.
Ce dont l’éducation devrait s’imprégner, pour ne citer qu’un point, c’est d’une participation sensée à l’environnement, non pas de son étude raisonnée, mais d’une participation sensée, véritablement à travers l’âme tout entière, à toutes les formes animales, végétales et minérales. Vous n’imaginez pas le bienfait que l’on dispenserait par exemple à une jeune fille ou à un jeune homme de quinze ans si on les emmenait en promenade en leur disant : regardez la forme des nuages ! Puis lors d’une autre promenade à nouveau : regardez maintenant ces formes-ci : imprimez- vous de l’image de ces formes ! Puis, après leur avoir montré ainsi la nature durant une certaine période, on se saisirait dans la bibliothèque d’un livre de Goethe, Les écrits scientifiques où sont décrites de manière sensée les différentes formes de nuages, leur manière de passer l’une en l’autre, de se dissoudre, etc.[4] L’enfant comprendra cela très vite, il éprouvera le sens vivant des formes nuageuses, il en vivra l’aspect merveilleux.
On peut également faire observer à l’enfant les plantes, dans un jardin, à diverses saisons, puis prendre le poème de Goethe Métamorphose de la plante. On a là quelque chose qui conduit de manière sensée à l’approche de la nature. (...)
[1] Ndlr : Cet extrait de conférence suit un passage où Rudolf Steiner montre qu’il existe deux tendances prédominantes lorsque l’être humain ne s’occupe plus de l’esprit (c'est à dire des réalités spirituelles). La première tendance est celle où l’esprit « s’évapore » pour ainsi dire, où les êtres humains laissent se disperser l’esprit. L’autre tendance est celle où les réalités spirituelles agissent, mais agissent dans l’inconscient, dans la corporéité de l’être humain (notamment dans le sang). Les deux tendances produisent des effets destructeurs pour l’humanité. Lire la totalité de la conférence en question pour approcher le concept.
[2] Vinzenz Knauer, 1828-1894, professeur de philosophie à Vienne que Rudolf Steiner rencontra dans la maison de delle Grazie à Vienne, cf. Rudolf Steiner : Autobiographie, chap. VII, GA28 (EAR).
[3] Jean-Baptiste Lamarck, 1744-1829, naturaliste français
[4] Formation des nuages : Goethe, Écrits de science naturelle « Météorologie » (Deutsche Nationalliteratur de Kürschner, Œuvres de Goethe vol. 34).
[Caractères gras et italique S.L.]
Rudolf Steiner
Note de la rédaction À NOTER: bien des conférences de Rudolf Steiner qui ont été retranscrites par des auditeurs (certes bienveillants), comportent des erreurs de transcription et des approximations, surtout au début de la première décennie du XXème siècle. Dans quasi tous les cas, les conférences n'ont pas été relues par Rudolf Steiner. Il s'agit dès lors de redoubler de prudence et d'efforts pour saisir avec sagacité les concepts mentionnés dans celles-ci. Les écrits de Rudolf Steiner sont dès lors des documents plus fiables que les retranscriptions de ses conférences. Toutefois, dans les écrits, des problèmes de traduction peuvent aussi se poser allant dans quelques cas, jusqu'à des inversions de sens ! |
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